EXCLU - FC Nantes - Rolland Courbis : «J’ai été appelé, mais...»
Alexis Bernard -
Rédacteur en chef
Footballeur presque raté, j’ai choisi le journalisme car c’est l’unique profession qui permet de critiquer ceux qui ont réussi. Après avoir réalisé mon rêve de disputer la Coupe du Monde 2010 (en tribune de presse), je vis de ma passion avec le mercato et les grands événements sportifs comme deuxième famille.

En pleine crise, le FC Nantes vient de débarquer son entraîneur, Antoine Kombouaré. Un duo composé de Pierre Aristouy et Oswaldo Vizcarrondo a été nommé pour relever la périlleuse mission de sauver les Canaris d’une descente en Ligue 2. Selon nos informations, une autre piste aurait également été étudiée en interne, celle d’un duo Stéphane Ziani - Rolland Courbis. Contacté par Le 10 Sport, Coach Courbis répond sans détour. Interview.

Ces dernières heures, votre nom a circulé. Le FC Nantes pensait à vous pour cette opération maintien...
Ce n’est pas la première fois que l’on pense à moi dans ce genre de situation, un petit peu « spéciale ». Il m’est arrivé, dans ma carrière, de relever ce type de défi. Et avec mon expérience, parfois, les clubs pensent en effet à me solliciter.

Avez-vous été appelé, du coup ?
J’ai été appelé, j’ai reçu plusieurs coups de téléphone, oui. Des personnes indiquant être proches du FC Nantes et de la famille Kita. On m’a sondé pour connaître ma position dans la perspective d’une possible venue, j’ai écouté. On m’a dit de me tenir prêt, que j’allais être appelé par la famille Kita. Mais à ce jour, ni le père, ni le fils, ne m’a appelé.

«Je n’imagine pas dire non au FC Nantes»

Est-ce que vous auriez accepté si on vous avait proposé, officiellement, cette mission au FC Nantes ?
Bien évidemment. Je sais, j’ai quelques défauts, mais il me reste aussi quelques qualités et dans ces qualités, il y a quand même la politesse. Si un club comme le FC Nantes, que je considère comme un grand club français, m’avait appelé et m’avait demandé de l’aider, pour filer un coup de main, mais c’est impossible pour moi de refuser. Je n’imagine pas dire non au FC Nantes, à ce club, à ces supporters. Comme je refuse d’imaginer Bordeaux, Saint-Etienne et Nantes ensemble en deuxième division… Si un de ces clubs, à 4 journées de la fin, prend la peine de m’appeler, je me retrousse les manches et je dis oui. Refuser de donner un coup de main à ces grands clubs du football français, je me l’interdis.

Selon nos informations, le FC Nantes a imaginé un duo entre vous et Stéphane Ziani, entraîneur du club nantais. Ça vous aurait plu ?
Je pense que c’était une très bonne idée, oui (sourire). Je vois beaucoup de complémentarité de ce possible duo, qui aurait pu être redoutable. Après, n’oublions pas l’ampleur du défi. On parle de prendre plus de points en quatre matchs que lors des onze derniers, plus la Coupe de France ? Ça ressemble quand même à une mission « impossible ». Même si, dans Mission Impossible, à la fin, ils réussissent leur mission. Et c’est tout ce que je souhaite au FC Nantes et au duo qui a été choisi.

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