Le mercato du Qatar fait halluciner le vestiaire du PSG
Thibault Morlain

Déjà joueur du PSG au moment du rachat du club de la capitale par le Qatar, Christophe Jallet a pu assister au plus près à l’évolution et à la transition entre les deux ères. Le PSG n’avait d’ailleurs pas hésité à sortir le chéquier dès le mercato estival 2011. Un recrutement XXL qui avait alors fait halluciner le vestiaire parisien comme le raconte Jallet.

A peine arrivé aux commandes du PSG, QSI n’aura pas lésiné sur les moyens pour renforcer le club de la capitale. A l’été 2011, le marché des transferts a donc été vivement animé par les Parisiens. Les recrutements se sont multipliés avec notamment les arrivées de Blaise Matuidi, Jérémy Ménez ou encore Javier Pastore, acheté pour 42M€ à Palerme, ce qui était alors un record de transfert pour le PSG mais aussi en Ligue 1. Déjà présent dans l’effectif parisien à cette époque, Christophe Jallet était au première loge de ce recrutement XXL des Qataris. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne s’attendait pas à ça…

« Leonardo nous annonce les plans sur le futur »

A l’occasion d’une interview pour le média Carré, Christophe Jallet est revenu sur le premier mercato du Qatar au PSG. Un recrutement qui avait alors choqué le vestiaire car ce n’était pas ce qui avait vraiment été annoncé par Leonardo, alors directeur sportif. « Quand le Qatar prend le PSG, on part en stage au Portugal avec Antoine Kombouaré. Leonardo vient se présenter, il est nommé directeur sportif, et il nous annonce les plans sur le futur. Il nous explique qu’il a bien suivi la saison dernière, on avait fait de très belles choses, on s’était qualifié pour la Ligue Europa et que le club allait step by step selon son expression pour faire l’évolution du club et qu’ils allaient s’appuyer sur les éléments de l’équipe », raconte Jallet.

« C’est quoi la taille de ces marches à lui ? »

L’ancien joueur du PSG lâche ensuite : « 15 jours plus tard, il doit y avoir 7 recrues, Momo Sissoko, Kevin Gameiro, Blaise Matuidi, Jérémy Ménez, Javier Pastore, Salvatore Sirigu. On s’est tous regardé et on s’est dit « il n’avait pas dit step by step ? C’est quoi la taille de ces marches à lui ? » (Rires). C’est une anecdote un peu marrante sur l’évolution que j’ai pu connaitre au PSG où ça a été très vite » .

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