Les coulisses du premier transfert bouclé par l’OM sur le mercato
Jules Kutos-Bertin -
Journaliste
Tout petit, je m’étais promis d’avoir un métier en accord avec le football. Très vite, j’ai pris conscience que mes pieds ne suffiraient pas pour m’emmener là où je le voulais alors le journalisme est devenu une évidence.

Officiellement joueur de l’OM depuis lundi, Ruslan Malinovskyi était déjà suivi par Pablo Longoria l’été dernier. Finalement, le président marseillais aura attendu six mois pour s’attacher les services de l’international ukrainien. Dans le dur à l’Atalanta Bergame, Malinovskyi a été contraint d’aller voir ailleurs en raison de plusieurs différends avec son ancien entraîneur, Gian Piero Gasperini.

L’été dernier, en toute fin de mercato, l’OM a tenté de s’attacher les services de Ruslan Malinovskyi. Malgré l’échange proposé incluant Cengiz Ünder, Pablo Longoria n’avait pas réussi à convaincre l’Atalanta Bergame de laisser partir l’international ukrainien. Résultat, Malinovskyi a passé six mois de plus en Italie où il a rongé son frein sur le banc de touche. L’OM est donc revenu à la charge cet hiver et avec le départ de Gerson, Pablo Longoria a pu se permettre de boucler l’arrivée de Ruslan Malinovskyi.

« Malinovskyi a eu quelques problèmes avec Gasperini »

Et à moindre coût ! L’été dernier, l’Atalanta demandait 25M€ pour Malinovskyi… qui a signé à l’OM pour 10M€ + 3 de bonus. Un départ qui s’explique par des difficultés avec Gian Piero Gasperini, son ex entraîneur en Italie. « Malinovskyi a eu quelques problèmes avec Gasperini ces derniers temps », confirme Francesco Pietrella, journaliste pour La Gazzetta dello Sport, à Eurosport

« Ruslan était heureux à Bergame »

« Il a clairement été poussé vers la sortie par Gasperini, il ne serait jamais parti de lui-même. Ruslan était heureux à Bergame, sa femme aussi », ajoute un spécialiste du mercato italien. « Mais il a dû se rendre à l'évidence, son entraîneur n'en voulait plus. La situation était devenue irrémédiable, comme avec d'autres avant lui. Il suffit de penser à la fin du Papu Gomez... », conclut-il pour faire le parallèle avec la situation compliquée du nouveau joueur de l’OMIgor Tudor sait désormais quelles erreurs il ne doit pas commettre avec son nouveau poulain…

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