Mercato - ASSE : La somme que touchera l’ASSE en cas de qualification en Europa League
La rédaction

Alors que l’AS Saint-Etienne doit affronter Milsami Orhei ce jeudi, une qualification pour la Ligue Europa serait bénéfique pour les Verts.

« C'est possible que demain à 23 heures, je retrouve Dominique (Rocheteau) pour discuter mercato. Le groupe n'est pas suffisant » assurait hier Christophe Galtier en conférence de presse. Seulement les finances de l’AS Saint-Etienne ne sont pas extensibles et après avoir recruté Nolan Roux, Neal Maupay, Jean-Christophe Bahebeck ou encore Valentin Eysseric, les dirigeants stéphanois n’ont plus la marge de manœuvre nécessaire pour continuer le mercato à leur guise. Et pour pouvoir encore rester actif sur le marché et renforcer l’équipe avant la fin du mercato, l’ASSE compte sur une qualification pour la phase de poules de la Ligue Europa et de la manne financière qu’elle pourrait apporter au club.

SE QUALIFIER POUR CONTINUER LE MERCATO

Présent en conférence de presse, Christophe Galtier a expliqué que « vivre une nouvelle campagne européenne » ferait « grandir » l’P7e, qui souhaite établir « une stratégie de développement à l’international ». Cependant, si le club du Forez souhaite se forger un nouveau statut au niveau du football européen, les dirigeants stéphanois vont avoir besoin d’argent et le moyen le plus simple est de se qualifier pour l’une des deux coupes européennes, comme l’explique L’Équipe : « Si les primes octroyées pour une participation à la Ligue Europa (1,2 M€) sont très inférieures à celles de la C1 (8,6 M€), les Verts ne cracheraient pas dessus. Cette manne financière s'ajouterait aux recettes de billetterie qu'offriraient des matches européens à Geoffroy-Guichard. » Et l’ASSE pourrait ainsi apporter les quelques ajustements nécessaires à l’effectif.

« LE PROBLÈME DE NOTRE MODÈLE ÉCONOMIQUE… »

Il y a peu, Bernard Caïazzo, le président du conseil de surveillance de l’AS Saint-Etienne, était revenu sur le fait d’avoir besoin de vendre pour pouvoir acheter : « Tout le problème de notre modèle économique, c’est qu’il repose sur des clubs qui ont des mécènes. Ceux qui n’en ont pas sont obligés de vendre. On aurait Ruffier dans les buts, Théophile-Catherine à droite, Zouma et Perrin en charnière centrale, Trémoulinas ou Ghoulam à gauche, au milieu Guilavogui, Guarin, toi (Matuidi, ndlr) et devant Payet, Gomis, Aubameyang. Une équipe de rêve ! Aujourd’hui, j’ai cette frustration terrible d’avoir dû vendre ça. »

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