Annoncé sur les tablettes de l’Atlético Madrid pour la saison prochaine, Santi Cazorla n’est pas encore parti d’Arsenal, loin de là…
Débarqué à Arsenal en 2012 après s’être révélé aux yeux des observateurs européens sous les couleurs de Villarreal puis de Malaga, Santiago Cazorla a rapidement décroché une place de titulaire au sein de l’effectif des Gunners, lui qui a disputé 95 matches pour le club londonien ces deux dernières saisons (19 buts). Actuellement au Brésil pour y disputer la Coupe du monde avec la sélection espagnole, mal en point après son premier match, le talentueux milieu de terrain international (63 sélections, 10 buts) est aujourd’hui très courtisé sur le marché des transferts.
L’ATLÉTICO TROP « PAUVRE » POUR S’OFFRIR CAZORLA ?
Le club le plus proche de s’attacher les services de Cazorla n’est autre que l’Atlético, récent champion d’Espagne et vice-champion d’Europe. Très motivé à l’idée de rapatrier l’Espagnol, le club madrilène doit néanmoins faire face à un obstacle de taille : l’état de ses finances. Ne roulant pas sur l’or au contraire de ses concurrents nationaux le Real Madrid et le FC Barcelone, l’Atlético Madrid va devoir se creuser la tête pour faire venir Cazorla, évalué à 22M€ au moins. Le quotidien madrilène AS fait un point sur la situation aujourd’hui.
UN CONTRAT LONGUE DURÉE POUR ÉTALER LE SALAIRE DANS LE TEMPS ?
Si l’Atlético a économisé un salaire annuel de 6M€ en laissant partir David Villa à New-York City, l’essentiel de cette somme a été réinvestie dans l’amélioration du contrat de Koke. Alors que de gros efforts financiers sont en train d’être faits pour garder le maximum de joueurs au Vicente-Calderon, l’Atlético ne compte pas pour autant déroger à sa politique de « salary cap ». Touchant environ 5M€ annuels à Arsenal, Santi Cazorla dépasse aujourd’hui ce plafond et l’Atlético étudie la possibilité de contourner ce problème. Un contrat longue durée avec un salaire étalé dans le temps serait notamment envisagé. Deuxième possibilité : demander à Cazorla de revoir son salaire à la baisse…