Alors que l’OM traverse une période compliquée avec cette affaire de transferts douteux, Vincent Labrune a finalement été relâché par les enquêteurs de police sans « qu’aucune charge » ne soit retenue contre lui.
Plongé dans une sordide affaire de malversations financières qui seraient intervenues lors de précédents transferts (André-Pierre Gignac, Samir Nasri et Didier Drogba), l’OM est dans la tourmente. Alors que des dirigeants et ex-dirigeants du club ont été mis en garde à vue, ils sont finalement sortis sans encombre.
LES ENQUÊTEURS N’ONT JAMAIS ÉTÉ AGGRESSIFS
La garde à vue de Vincent Labrune s’est achevée dans la nuit de mercredi à jeudi. Alors que le président de l’Olympique de Marseille a quitté l’hôtel de police en prenant une porte dérobée, RMC a révélé quelques informations concernant la manière dont s’est déroulée la garde à vue du bras droit de Margarita Louis-Dreyfus. D’après les informations recueillies par le média auprès d’un avocat proche de l’OM : « Labrune et tous les autres ont eu affaire à des techniciens des affaires financières. Les enquêteurs n'ont jamais été agressifs. On n'est pas dans un roman policier avec des menaces et une lampe dans les yeux pour demander des aveux. »
LES RAISONS DE LA GARDE À VUE DE VINCENT LABRUNE
« Les procès-verbaux des auditions allaient leur permettre de faire la lumière sur les mouvements financiers liés à l'OM... bien au-delà de simples transferts suspects », a indiqué un des enquêteurs responsables du dossier. Des propos qui laissent penser que cette affaire pourrait aller bien au-delà des frontières du football. Ainsi, une source proche de l’enquête a déclaré que « le fait qu'aucune mise en examen n'ait été prononcée laisse à penser que ce vaste coup de filet chez les dirigeants de l'OM était un passage obligé avant d'autres interpellations qui pourraient intervenir à l'avenir, chez des intermédiaires proches du grand banditisme. » Vincent Labrune pourrait ne pas en avoir fini avec cette triste affaire qui ternit l’image de l’Olympique de Marseille.