Libre de tout contrat, Yoann Gourcuff est courtisé par de nombreux clubs de Ligue 1. Montpellier est notamment sur les rangs. Un dossier de nouveau évoqué par Rolland Courbis.
Le dossier Yoann Gourcuff dure depuis quelques semaines et pourrait traîner encore. En effet, pour le moment, l’international français n’a pris aucune décision. Ses envies pourraient d’ailleurs refroidir quelques courtisans. Désireux de se relancer, le milieu de terrain réclamerait un contrat d’un an comme le révèle L’Équipe. Si le PSV Eindhoven est intéressé, Rennes a déjà formulé une offre. De son côté, Montpellier garde le contact avec l’ancien de l’OL.
« IL CONTINUE DE SE PRÉPARER »
« II n'y a eu aucune proposition dans la mesure où il n'y a eu aucune rencontre avec "Loulou". La prochaine étape, c'est la rencontre avec Loulou, puis avec son avocat (Didier Poulmaire). Yoann hésite. Il a peur de prendre une décision parce qu'il ne se sent pas encore à 100 %. Je lui ai dit : ' 'Justement, viens nous rejoindre, on va tout faire pour te remettre d'aplomb sans date obligatoire." La balle est dans son camp. On s'appelle régulièrement, on s'envoie des SMS de temps en temps. Là, juste après notre défaite, je lui ai envoyé : "On a été nuls, dépêche-toi de te décider, tu nous donnerais un sérieux coup de main !" Il m'a répondu: "Allez, c'est pas grave, c'est le premier match, ça arrive souvent." Il continue de se préparer. Il a tellement souffert d'entendre dire qu'il était douillet ou peureux qu'il ne veut plus entendre parler de ça. Je peux le comprendre, je le respecte », a expliqué Rolland Courbis à L’Équipe.
COURBIS, GOURCUFF… ET KARINE FERRI !
L’entraîneur de Montpellier a également indiqué que les contacts remontaient déjà à quelques semaines, que ce soit avec le joueur ou son entourage : « Je l'ai rencontré à Monaco au moment où il était en vacances à Saint-Raphaël. Le courant est passé. Loulou l'a eu au téléphone, le courant est passé. Avec Karine, sa compagne, qui est aussi charmante que sympathique, le courant est aussi passé. Mais on ne peut pas non plus insister, au risque de le fatiguer. S'il décide d'aller ailleurs, je respecterai sa décision. Je lui dirai simplement : "J'espère que tu as pris la bonne." ».