Mercato - OM : Imbula, ces révélations sur son arrivée à l’OM…
La rédaction

L’agent et père du joueur a révélé les dessous du transfert de son fils en 2013, lorsqu’il a rejoint l’Olympique de Marseille.

À seulement 22 ans, il est déjà l’un des visages réguliers de la Ligue 1. Giannelli Imbula a tapé dans l’œil de Marcelo Bielsa dès son arrivée à l’Olympique de Marseille. Le coach argentin a installé le jeune joueur au centre de dispositif, en lui donnant les clés du jeu marseillais. Le milieu de terrain n’a pas déçu El Loco et a plusieurs fois été décisifs dans la première partie de saison de l’OM, avec 19 titularisations sur 19 possibles et deux buts à la clé.

« LABRUNE A ÉTÉ OBLIGÉ D’INTERVENIR »

Auparavant à l’EA Guingamp, Giannelli Imbula a rejoint l’Olympique de Marseille en 2013 après des longues négociations entre son entourage et les dirigeants du club phocéen. Son père et agent a d’ailleurs révélé les dessous du transfert de son fils à l’OM, qui a nécessité l’intervention de Vincent Labrune pour être finalisé. « J'étais dans le bureau avec Anigo (l'ancien directeur sportif) et Pérez (le directeur général) et on ne trouvait pas d'accord, car ils n'arrivaient pas à me passer dessus » a expliqué Willy Ndangi, ans une longue interview accordée à l’Équipe. « Labrune a été obligé d'intervenir le lendemain. Notre deal a duré quarante-huit heures ».

« ÇA FAIT DEUX JOURS QUE LES JOURNALISTES ATTENDENT, ON SIGNE ! »

Le président de l’Olympique de Marseille a joué un rôle majeur dans le transfert de Giannelli Imbula. Lassé par des négociations sans fin, Vincent Labrune a coupé court aux discussions et a accepté les conditions imposées par l’entourage du joueur de 22 ans. « Quand j'ai vu Labrune, je lui ai dit : "Vous avez misé 7,5 millions d'euros sur le petit et, quand on vous demande deux euros, vous nous proposez un euro. Ce n'est pas comme ça que ça se passe!" » raconte Willy Ndangi. « II a demandé : "C'est quoi le problème ?" Ils lui ont répondu : "C'est la prime à la signature." Alors Labrune a dit : "Ça fait deux jours que les journalistes attendent. On signe." ».

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