Mercato - OM : «Lassana Diarra ? Son mental d’acier l’a sauvé d’une dépression»
La rédaction

Interrogé par Téléfoot, le préparateur physique du Real Madrid a évoqué les coulisses du retour au sommet de Lassana Diarra.

« Je n’étais pas en vacances. On m’a privé de mon droit de travailler pendant longtemps. J’ai bossé comme un malade pour garder la forme. En tant qu’homme, je suis passé par beaucoup d’étapes et je me suis avant tout souvenu de ce que j’avais fait de bien. 15 mois c’est long, il y a eu du doute mais je suis là. Je suis revenu en Europe, j’ai travaillé avec des gens que je connaissais depuis longtemps, ils ont su trouver les mots. Il y a eu des doutes mais j’ai toujours su que j’allais revenir et rejouer. Il n’y a pas de hasard, j’ai beaucoup travaillé pour ça. » Vendredi, en conférence de presse, Lassana Diarra est revenu sur sa période loin des terrains. Une période qu’il a en partie vécue en compagnie d’Eduardo Parra Garcia, ami rencontré en Russie et désormais préparateur physique du Real Madrid.

« Les gens nous prenaient pour des fous »

« A l’époque, je travaillais pour West Ham, mais on bossait partout où on le pouvait l’après-midi ou le soir, dans les gymnases, dans les hôtels, dans la rue. Son mental d’acier l’a sauvé d’une dépression. Je le motivais à s’entraîner en reliant tous ses exercices au football. Il a couru, dribblé dans la rue. Les gens nous prenaient pour des fous. Puis ils reconnaissaient Lass et demandaient des photos ou des autographes », a raconté le préparateur physique pour Téléfoot.

« Je suis né à Paris, mais… »

« Il y a un fossé entre l’OM et le PSG. On mouillera le maillot, on se battra. Ce match ne définit pas le reste du championnat. Personne ne sera champion lundi. Je suis né à Paris, mais j’ai le logo de l’OM sur le cœur. J’ai beaucoup de respect pour le PSG, ils font du bon boulot. C’est un match particulier, car c’est le Classico. Je vais jouer un match de Ligue 1 au Parc des Princes contre le PSG. Mais j’y vais surtout pour jouer un bon match », a confié Lassana Diarra au sujet du Classico.

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