Alors que la piste menant à Marcelo Bielsa est de plus en plus chaude du coté de l’OM, le président Vincent Labrune reste prudent. Il s’est exprimé pour la première fois sur le sujet, dans les colonnes du Parisien.
Piste prioritaire de Vincent Labrune comme Le 10 Sport l'a révélé en exclusivité le jour d'OM-Ajaccio, premier match auquel Marcelo Bielsa a assisté, l'entraîneur argentin doit donner sa réponse dans les prochains jours. Vincent Labrune assure avoir tout tenter dans les colonnes du Parisien.
« S’ADAPTER AUX PERSONNALITES »
Le feuilleton Bielsa ne cesse d’intriguer du coté du Vieux Port. Viendra ? Ne viendra pas ? Même si le dossier est proche d’être clôturé, il manque toujours la réponse du principal intéressé. Alors que l’on pensait avoir le fin mot de l’histoire aujourd’hui (15 avril), il semble que l’Argentin se fasse désirer. « La deadline du mardi 15 avril, je l’avais évoquée il y a un peu plus d’un mois en zone mixte, à une époque où je n’avais pas encore rencontré Marcelo Bielsa, a déclaré Vincent Labrune dans Le Parisien. Il faut s’adapter aux personnalités ». Marcelo Bielsa, qui avait assisté au match entre l’OM et Montpellier le weekend dernier, est semble-t-il rentré en Argentine auprès de ses proches, pour étudier plus en profondeur la question.
« IL EST TRES PRECIS, TRES POINTILLEUX »
L’ancien entraineur de l’Athletic Bilbao, à qui aucune date butoir n’a été fixée, ne semble pas pressé. « Bielsa a une façon de procéder qui lui est propre » avoue un proche de l’entraineur à nos confrères du Parisien. « Si tu veux avancer avec lui, c’est step by step, tu ne le braques pas ». Mais Vincent Labrune aimerait annoncer la bonne nouvelle aux supporter avant le choc entre l’OM et Lille. Car la colère gronde aux pieds de la Bonne Mère et le président aimerait apaiser les esprits en s’assurant la présence d’un entraineur de renom, pour une durée qui ne devrait pas dépasser les deux saisons. Ce qui est sur c’est que « El Loco » ne laisse pas insensible : « Il est très précis, très pointilleux » explique le président phocéen « Je ne parlerais pas d’exigences de sa part, mais d’une multitude de questions qui dépassent celles du commun des mortels ». C’est la première fois que Vincent Labrune évoque le dossier Bielsa, lui qui joue gros pour le coup. Car si l’arrivée d’un entraineur du calibre de l’argentin pourrait redonner le sourire aux supporters marseillais, un éventuel refus ne ferait qu’accroitre l’impopularité du président phocéen.