Alors que l’OM a connu un mercato agité, l’arrivée de Doyen Sports a chamboulé la donne dans le club olympien.
« En passant de Bielsa à Doyen Sports via Labrune, là, oui l’OM a beaucoup perdu ! A l’envers, avec juste de bonnes intentions et rien de plus, l’OM s’est fait battre par un promu à domicile », critiquait récemment Daniel Riolo sur la volonté des dirigeants de l’OM de passer par Doyen Sports pour trouver de nouvelles liquidités. Après le consultant de RMC, au tour de Pierre Ménès de revenir sur l’arrivée du fonds d’investissement dans la gestion du club olympien.
« Ils ne sont pas dit "on ne ve faire venir que des tocards" »
« On me parle de l'arrivée de Doyen Sport, mais les mecs ne se sont quand même pas dit "on ne va faire venir que des tocards", ça n'a pas de sens. Mais c'est vrai que c'est moyen », confesse Pierre Ménès dans une interview accordée ce samedi au Phocéen, média proche de l'OM.
« Où est le problème ? »
« La majorité des clubs français est économiquement exsangue. Et même ceux qui finissent sur le podium sont comme ça (il met un doigt sur sa carotide). L'OL n'a pas pu recruter pendant trois ans et, cette année, alors qu'ils sont en Ligue des champions, ils doivent céder Clinton Njie un de leurs meilleurs espoirs. Quant à l'AS Monaco, elle a vendu 80 % de son équipe. De son côté, l'OM n'a plus de banque pour la soutenir et l'actionnaire ne souhaite plus boucher les trous de trésorerie, alors, comment fait-on ? On se laisse mourir ? Les fonds d'investissement peuvent nous être d'une grande aide en termes de financement ou de trésorerie. Où est le problème ? », expliquait il y a peu Vincent Labrune.