Nommé à la tête de l’OM cet été, Marcelo Bielsa connaît pour le moment une belle réussite du côté du Vélodrome. Et pourtant, le technicien argentin est de nouveau pointé du doigt… par un ancien dirigeant marseillais !
Alors que l’OM a réalisé un excellent début de saison, il semblerait que le club de Marcelo s’essouffle face aux exigences requises par la méthode de l’Argentin. Si beaucoup louent la manière dont Bielsa s’en sort avec un effectif, somme toute, réduit, il est un ancien président de l’OM, en la personne de Christophe Boucher, qui n’adhère pas vraiment au projet de Labrune. Un projet dont la réussite passe par l'obtention de bons résultats de la part de Bielsa à la tête de l’effectif olympien.
« BIELSA N’EST PAS VENU POUR CONSTRUIRE, C’EST LA VIE DES MERCENAIRES »
Interviewé par le magazine France Football, Christophe Boucher n’a pas hésité à parler de « mercenaire » pour qualifier la personnalité de Marcelo Bielsa : « C’est un cautère sur une jambe de bois ! Forcément qu’il s’agit d’un excellent technicien. Mais ce n’est pas la solution pour l’OM des prochaines années. Il ne va pas faire à l’OM du Guy Roux, du Le Milinaire ou du Lavagne. Ça n’existe plus, ces enracinements-là. Il n’est pas venu pour construire. C’est la vie des mercenaires. C’est une roue de secours extraordinaire, mais pas une solution d’avenir, car on fera comment sans lui après son départ ? »
« UNE APPROCHE QUI LE MET EN DANGER »
Critique à l’égard de Vincent Labrune, à l’origine de la venue de Marcelo Bielsa sur le banc de l’OM, Boucher a continué : « Vincent, qui est intelligent, a fait au mieux dans le cadre qui lui était imposé. Mais il aurait dû élargir ce cadre-là pour se projeter plus loin. Sa vision ressemble plus à celle d’un manager sportif, qui est dans le court terme, qu’à celle d’un président. Une approche qui le met en danger au moment où, comme actuellement, il faut discuter du renouvellement de certains contrats, car on dirait qu’il n’a pas de projet à présenter. Dommage, car pour faire rester un joueur, il faut savoir le faire rêver. »