Mercato - PSG/Barcelone/Manchester City : Pierre Ménès s’en prend encore au fair-play financier
La rédaction

Dernièrement mis en place, le fair-play financier a déjà sanctionné quelques clubs pendant ce mercato. C’est notamment le cas du PSG, freiné dans son recrutement. Une situation analysée par Pierre Ménès.

Comme chaque semaine dans Direct Matin, Pierre Ménès réagit à l’actualité footballistique. En cette fin de mercato, le journaliste a donc tiré les conclusions des conséquences du fair-play financier, qui vise à sanctionner les clubs trop dépensiers. Celui qui officie sur Canal+ s’est donc exprimé sur les cas du PSG, Manchester City, tous deux visés par des sanctions, mais également du FC Barcelone.

« LE CLUB PARISIEN A BEL ET BIEN ÉTÉ BLOQUÉ DANS SON RECRUTEMENT »

Rêvant notamment de Di Maria, le PSG a donc dû se retenir pendant ce mercato. Le club de la capitale a dû même trouver des solutions pour son recrutement notamment en se faisant prêter Aurier. Pierre Ménès a donc réagi à cela : « Contrairement à ce qu’avaient annoncé les dirigeants du PSG, et à ce que je pensais aussi, le club parisien a bel et bien été bloqué dans son recrutement étant obligé, c’est absurde et ridicule, de se faire soi-disant prêter Serge Aurier par Toulouse. En fait, on dit à Paris : «Ok, vous êtes riches, mais vous n’avez pas le droit de faire ce que vous voulez avec votre argent.» Une situation que le PSG ferait exploser devant n’importe quelle juridiction européenne, ne serait-ce parce qu’elle est en contradiction avec la libre circulation des travailleurs en Europe. Pour l’heure, Paris la joue discret. Pas certain que ça dure (…) Manchester City, l’autre «nouveau riche», n’a pas fait grand-chose non plus ».

« CEUX QUI CROULENT SOUS LES DETTES ONT PU RECRUTER À TOUR DE BRAS »

Si Pierre Ménès s’est indigné des sanctions infligées au PSG, le journaliste a également vivement réagi concernant le recrutement du Real Madrid et du FC Barcelone. Les deux clubs espagnols ont dépensé, chacun, plus de 100 millions d’euros. « Et les clubs espagnols, pendant ce temps-là ? Ceux qui croulent sous les dettes – mais ça, ça ne compte pas dans le FPF – ont pu recruter à tour de bras. Même le Barça, frappé par une interdiction de recruter, a vu sa sanction levée avant d’être à nouveau puni, une fois son recrutement terminé. Et que dire du Real Madrid, qui a dépensé sans compter, comme depuis des années ? » a-t-il déclaré dans la suite de sa chronique.

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