Mercato - PSG : « Blanc ? Je me demande même s’il n’a pas déjà envie de partir… »
La rédaction

Tandis que le PSG aurait pu reprendre les commandes de la Ligue 1, les Parisiens ont finalement perdu contre Guingamp alors que l’OM a également chuté face à Monaco. La position de Laurent Blanc est de plus en plus fragilisée.

Après avoir subi sa deuxième défaite de rang de la saison en l’espace d’une semaine (alors que le PSG était le seul club d'Europe invaincu avant de perdre face à Barcelone), Laurent Blanc est attaqué de toutes parts et ses choix sont toujours de plus en plus critiqués, match après match.

« CIAO LES ENFANTS ET JE VAIS TOUCHER MON GROS CHÈQUE »

Pascal Praud, consultant Yahoo Sport, ne souhaite pas enfoncer Laurent Blanc et pointe le véritable problème de l’ancien sélectionneur de l’Équipe de France, le président du Président : « Je pense qu’on a changé de cap depuis la défaite à Guingamp. J’ai écouté Laurent Blanc en conférence de presse, il est manifestement résigné… Je me demande même si lui-même n’a pas déjà envie de partir, et on pourrait le comprendre. Il reste 18 mois de contrat à prendre. Bon, il en a assez de prendre des coups et cela se sent. J’ai interprété ça, et là nous sommes dans l’interprétation : Nasser Al-Khelaïfi ayant dit des grosses bêtises, ça dédouane Laurent Blanc. C’est à dire qu’à partir du moment où tu as un président qui remet en cause les choix de Blanc et qui, derrière, dit "j’espère que ça sera la dernière défaite", peut-être que Blanc a dit "bon, j’ai un président qui fait n’importe quoi, je m’en lave les mains, ciao les enfants et je vais toucher mon gros chèque". »

PRAUD PARLE D’UNE ERREUR DE CASTING

« Je pense que Blanc n’a même pas besoin de négocier son départ. On viendra gentiment vers lui, car il a un contrat. C’est formidable un contratLe problème de Blanc, vous le connaissez par cœur et on ne va dire que des banalités et répéter ce qu’on dit depuis le départ. C’est comme Monsieur Lepaon à la CGT, il a été mal choisi, mal nommé, mal élu. Et il traîne ça depuis le départ. À tort ou à raison, on en vient toujours à ces manques d’autorité, de charisme, etc… Les mêmes causes produisent les mêmes effets à Bordeaux, en Équipe de France ou à Paris », a conclu Pascal Praud.

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