Alors que Laurent Blanc est régulièrement annoncé sur le départ, un ancien coach du PSG estime que QSI devrait apporter son soutien à son entraîneur.
Si les dirigeants du Paris Saint-Germain souhaiteraient un nom plus clinquant, Laurent Blanc a frappé un grand coup avec la qualification du club parisien contre Chelsea pour les quarts de finale de la Ligue des Champions. Interrogé par France Football, Luis Fernandez, l’ancien coach du PSG, estime que les dirigeants du club parisien devraient davantage apporter leur soutien à leur entraîneur.
« BLANC DÉMONTRE QU’IL SAIT GÉRER LES EGO »
« La confrontation contre Chelsea était attendue, c’était un test et Paris et Laurent Blanc l’ont réussi. Ça devrait persuader les sceptiques qui ne croyaient pas que Laurent est à sa place. Chacun a son savoir-faire, chacun a ses méthodes qui plaisent plus ou moins. Mais Laurent Blanc a un projet de jeu, il se bat pour le maintenir et s’y tient. Il démontre qu’il sait gérer les ego. Le moment important a eu lieu pendant la trêve. Blanc avait dit qu’il y aurait une reprise en main après une première moitié de saison compliquée à cause des états de forme différents, des blessures, de certains comportements. Il l’avait annoncé et il l’a fait. »
« ON REPROCHE PARFOIS AUX QATARIS D’ÊTRE BLING-BLING… »
« Aujourd’hui, on sent que les joueurs sont derrière lui, le match à Chelsea l’a démontré. Il a défendu David Luiz et Thiago Silva quand ils doutaient, ils le lui ont rendu. Avec lui, Paris a réussi ce qu’il n’avait pu faire avec Ancelotti: marquer les esprits. Ça devrait clore le débat, même si le PSG devait être éliminé en quarts. De toute façon, la situation de l’entraîneur est toujours fragile. Regardez Ancelotti: il y a six mois, il permet au Real de décrocher sa dixième Coupe d’Europe et aujourd’hui il ne ferait plus l’affaire ? Aux dirigeants parisiens d’afficher aujourd’hui leur soutien comme ils l’ont fait cet hiver. On reproche parfois aux Qataris d’être bling-bling, d’aimer ce qui brille. À eux de montrer que leur choix de faire confiance à Laurent, décrié à l’époque, était juste et qu’avec lui ils construisent. »