Mercato - PSG : Ménez égratigne Lucas et son transfert à 40 M€ !
La rédaction

Après son départ du PSG pour le Milan AC lors du mercato estival, Jérémy Ménez semble conserver une certaine rancune envers le club de la capitale. Et il n’hésite pas à critiquer le bilan de Lucas pour défendre sa position…

Très peu utilisé par Laurent Blanc la saison passée au PSG (16 apparitions en Ligue 1), Jérémy Ménez a finalement décidé de quitter le club de la capitale pour rejoindre le Milan AC (ndlr : Il arrivait en fin de contrat). Et alors qu’il réalise un excellent début de saison de l’autre côté des Alpes, l’international français n’hésite pas à s’en prendre au bilan de Lucas avec le PSG pour faire passer un message.

« DEUX ANS QU’IL EST LÀ, IL A MIS TROIS BUTS… »

« L’impression d’être pipé par les gros transferts du PSG ? Il faut regarder les chiffres et les statistiques... Le PSG m’a acheté 8M€ à l’AS Roma à l’été 2011. J’ai bien tourné les deux premières saisons, moins bien la dernière, mais j’ai quand même été décisif. Statistiquement, je suis devant pas mal de joueurs. J’ai aussi un peu marqué l’histoire du club avec mon but à Lyon qui validait notre titre de champion en 2013. Par rapport à certains, quand on fait le rapport “qualité-prix-statistiques”, j’étais pas mal, non? Lucas, ça fait deux ans qu’il est là, il a mis trois buts (ndlr : Six en L1 en réalité). Mais il a coûté plus de 40M€. Et il est brésilien... », assure Jérémy Ménez dans les colonnes de France Football.

« JE NE FAIS PAS DE CINÉMA »

Jérémy Ménez poursuit, n’hésitant pas à en rajouter une couche sur son ancien partenaire brésilien du PSG : « Lucas a des qualités, pas de problème! Mais aujourd’hui, vaut peut-être mieux être étranger au PSG et surtout bien soigner sa communication...Moi, je suis français et parisien. Je n’ai pas Twitter, ni Instagram pour envoyer des messages ou des belles photos. Je ne fais pas de cinéma sur les réseaux sociaux. Je ne disais pas: “Vive Paris! Allez Paris!” pour faire le beau. Je ne suis pas comme ça. Mais ça ne voulait pas dire pour autant que je n’aimais pas mon club, loin de là! Simplement, je ne suis pas un faux! Beaucoup de joueurs font aujourd’hui leur publicité comme ça pour être appréciés. Moi, tant que je suis aimé du vestiaire, que mes coéquipiers savent qui je suis véritablement, ça me va ».