Si Zlatan Ibrahimovic a marqué une page de l'histoire du PSG depuis son arrivé en 2012, Daniel Riolo reste assez prudent sur les performances de l'attaquant suédois.
Une page du Paris Saint-Germain se tourne. Après quatre saisons sous les couleurs du club de la capitale, Zlatan Ibrahimovic fera ses grands adieux samedi prochain après la finale de la Coupe de France contre l’OM. Malgré son statut de meilleur buteur de l’histoire du PSG, Daniel Riolo tempère les performances du géant suédois.
« Ibrahimovic restera loin des "vraies" légendes du PSG »
« Ibra aura été le roi en France au milieu d’un royaume bidon. Le roi durant la pire période de l’histoire de notre championnat national, au sein, en plus, d’une équipe sans commune mesure avec ses concurrents. Une légende ? Quelle belle blague. Pour les 15/25 ans peut-être, pour les grands sans mémoire. Dans la règne de l’instantanée. Mais à toute personne connaissant un peu l’histoire du foot, le mot "légende" filera des boutons. Carlos Bianchi a eu finalement raison de s’agacer des comparaisons. Analyser le parcours d’Ibra au PSG sans tenir compte du contexte global de notre foot n’a aucun sens. Et comme en Ligue des champions, il n’a jamais tiré l’équipe au-delà des quarts de finale et qu’en plus, il n’a jamais été brillant quand les échéances le commandaient, il restera loin des "vraies" légendes du club. Mais loin aussi de tous les grands joueurs passés en L1. Ce n’est pas parce que depuis 10 ans, c’est affreux, que ça l’a toujours été ! Dans le projet QSI, Ibra a permis de remettre le PSG au centre de l’attention. En France, Paris a étoffé son maigre palmarès. En Europe, on attendait plus de lui, mais le PSG est désormais dans le top 8 et ça reste à souligner. Et puis, comme le foot est aujourd’hui aussi, surtout, un gros business, Ibra a fait grandir le PSG de ce côté-là aussi », assure Daniel Riolo lors de sa chronique sur RMC.