Une nouvelle fois chahuté par le Bayern Munich, Nasser Al-Khelaïfi aurait haussé le ton face à son homologue allemand.
« Les équipes qui sont dans les mains d’un investisseur seraient extrêmement avantagées (si le FPF n’était pas en place). Jetons un œil par exemple sur le Paris Saint-Germain : Une grande entreprise est derrière ce club. Avec de l’argent presque à l’infini. Depuis, la puissance de l’équipe est très dépendante du marché des transferts, et le PSG pourrait investir indéfiniment. Nous pensons que ce n’est pas juste. » Alors que le dirigeant du Bayern Munich Karl-Heinz Rummenigge en a remis une petite couche sur le PSG dans un entretien accordé à Goal.com, Nasser Al-Khelaïfi a profité de la table ronde organisée par l’UEFA pour défendre les intérêts du PSG.
AL-KHELAÏFI « TRÈS PERTINENT »
Selon les informations de RMC, les attaques implicites de Rummenigge envers le PSG ont également animé les débats à Nyon. Mais le président parisien ne s’est pas laissé faire : « Pendant plus d’une quinzaine de minutes, il a défendu avec force et vigueur son club, indique une source proche de l’UEFA. Il a été très convaincant. L’échange a été très tendu avec Rummenigge. Mais le duo Nasser/Jean-Claude Blanc (directeur général délégué du PSG, ndlr) a été très pertinent. »
DE NOUVEAUX RENDEZ-VOUS ?
Le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi aurait notamment insisté sur les disparités entre les clubs européens en ce qui concerne les taxes et les charges sociales. Un « déséquilibre fiscal » qui profite notamment à l’Allemagne et au Bayern Munich de Rummenigge. Le débat est loin d’êtres clos, d’autant plus que d’autres rendez-vous de ce genre pourraient avoir lieu dans les prochaines semaines.