Annoncé comme une piste plausible du PSG au moment où Thiago Motta menaçait de quitter le club francilien, Yaya Touré vit un véritable malaise à Manchester City. Le milieu de terrain ivoirien se confie sur son mercato.
Très critiqué par la presse anglaise, Yaya Touré vit des jours assez difficiles du côté de Manchester City. Mais outre l’Inter Milan de Roberto Mancini, le PSG aurait également tenté sa chance avec l’international ivoirien, dont le contrat court jusqu’en 2017 avec les Citizens. Interrogé dans les colonnes de L’Equipe ce lundi, Yaya Touré explique pourquoi il n’a pas changé d’air durant le mercato estival.
« Je n’ai qu’une parole »
« Les gens pensaient que j'allais partir à cause de tout ça, mais ils oublient que je suis une personne honnête et que je n'ai qu'une parole. Je ne pouvais pas partir pour ces raisons. Même si beaucoup d'aigris qui essaient de salir mon nom en racontant des conneries, je sais aussi qu'il y a beaucoup de jeunes qui me regardent. Moi, je suis un croyant, et comme on le dit chez moi : "C'est Dieu qui fait palabre." Quand les gens t'agressent, il ne faut pas répondre, car la plupart du temps, ils ne comprennent rien. Et quand on ne t'aime pas... Heureusement, le palmarès et les statistiques parlent pour moi. Mais ce qui se passe ici n'est pas l'exception », explique Yaya Touré, qui aurait notamment été pisté par le PSG au moment où Thiago Motta menaçait de partir.
« Quel nouveau départ ' »
Yaya Touré poursuit son coup de gueule contre la presse anglaise : « Ces dernières semaines, les journalistes ont parlé d'un nouveau départ pour moi. Mais quel nouveau départ ? Je sors d'une saison où City a fini deuxième du Championnat anglais, qui est le plus difficile au monde, je marque douze buts alors que j'ai dû quitter le club pour rejoindre ma sélection qui disputait la Coupe d'Afrique, j'ai été absent presque deux mois, et on me reproche de ne pas avoir marqué autant de buts que la saison d'avant ? La saison d'avant, justement, j'en avais mis vingt-six, dont vingt en Premier League, et personne ne l'a mentionné ».