Alors que la DNCG a refusé la possibilité de recruter au RC Lens, le journaliste Pierre Ménès s’est lancé dans une violente diatribe contre l’instance française…
Décidément, l’intersaison du RC Lens aura été bien difficile… Ayant gagné sur le terrain le droit d’évoluer en Ligue 1 cette saison, le club artésien a d’abord été interdit de jouer dans l’élite, avant d’y être autorisé par la FFF sur avis favorable du CNOSF. Mais les Sang et Or ne sont pas pour autant très heureux ce soir, puisque la DNCG les a interdit de recrutement jusqu’à nouvel ordre. Pour le journaliste Pierre Ménès, la situation a été envenimée par le gendarme financier du football français.
« À CHAQUE FOIS, LE CNOSF LEUR MET UNE BAFFE TERRIBLE EN RETOUR »
« Pour moi, de toutes façons, quand tu parles avec les présidents de clubs, ils te disent quasiment tous que la DNCG fait de l’excès de zèle en permanence. En plus, à chaque décision, le CNOSF leur met une baffe terrible en retour. Mais bon voilà, ça fait un Bronx terrible dans l’ensemble du foot français. Les décisions sont prises trop tard, il y a les recours juridiques… Ce n‘est pas normal ! Un président comme Kita à Nantes, et lui on ne peut pas lui reprocher de ne pas mettre d’argent dans son club, et bien on lui demande encore et encore et encore des garanties ! », s’est-il emporté.
« QUE LES PRÉSIDENTS DE CLUBS FASSENT QUELQUE CHOSE ! »
« Mais si les présidents de clubs ne sont pas d’accord avec ça, qu’ils le disent ! Qu’ils gueulent, qu’ils fassent quelque chose ! (…) La DNCG, ça n’a pas empêché Strasbourg d’être relégué, ça n’a pas empêché Le Mans de disparaître, ça n’a pas empêché Valenciennes d’être sauvé de manière miraculeuse à la dernière seconde… », a-t-il ajouté.