Le Real Madrid vient de perdre coup sur coup Angel Di Maria et Xabi Alonso. Le départ de l’international espagnol pour le Bayern Munich pourrait être un gros coup dur pour le Real… Explications.
Champion d’Europe en 2014, le Real Madrid a remporté sa dixième Ligue des Champions. Un record. Cet été, le Real a été, une nouvelle fois, très actif sur le marché des transferts. Keylor Navas, le champion du monde allemand Toni Kroos et la révélation du Mondial James Rodriguez ont posé leurs valises à Madrid. Mais ces derniers jours, coup sur coup, Angel Di Maria et Xabi Alonso viennent de s’envoler sous d’autres cieux. Le départ de l’Espagnol pourrait être préjudiciable à court terme pour le club madrilène. Explications.
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XABI ALONSO, EXIT LE RÉGULATEUR DE L'ENTREJEU
Au Real depuis 2009, Xabi Alonso était l’homme clé de l’entrejeu madrilène depuis des années. L’international espagnol, champion du monde en 2010, était le régulateur du milieu de terrain du Real. C’est lui qui avait ramené une certaine stabilité dans un secteur de jeu où, chacun, à la fin des années 2000, avait pris l’habitude de jouer pour soi. C’est cette rigueur, accompagnée évidemment par les talents individuels de certains joueurs, qui a permis au Real de retrouver le sommet de l’Europe en 2014.
LE PRÉCÉDENT MAKELELE
Le dernier titre de champion d’Europe du Real datait de 2002. Cette année-là, c’est Claude Makelele qui jouait le rôle de « pompier » de service dans l’entrejeu du Real. Le Français courbait l’échine pour pallier le manque de replacement défensif des stars de l’attaque madrilène. Le Real n’a pas su retenir Makelele en 2003 et le Real a énormément souffert par la suite, totalement déséquilibré au milieu de terrain. Pendant plusieurs années, le club espagnol n’a pas brillé en Ligue des Champions. Pas assez rigoureux. Trop porté vers l’attaque et les exploits individuels de ses stars.
UN ÉQUILIBRE EN QUESTION
Avec le départ de Xabi Alonso, le Real Madrid s’expose au même problème au cours des prochaines saisons… Le recrutement de stars, c’est la politique prônée par Florentino Pérez depuis son arrivée à la tête du club. Mais ça ne marche pas toujours. Ça marche si les stars sont bien entourées, si des joueurs, dans l’ombre, rattrapent les errements défensifs des joueurs vedettes. Tout est une question d’équilibre. Le Real prend le risque de rompre cet équilibre cette saison.