PSG : «Un délire», le Qatar prend cher pour son mercato !
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Habitué aux coups de folie depuis son rachat du PSG à l’été 2011, le Qatar avait notamment lâché une immense fortune lors du mercato estival 2017 pour faire venir Neymar. Daniel Riolo, qui salue la sagesse retrouvée cette saison avec Luis Enrique, dézingue néanmoins les dirigeants qataris pour certains choix opérés par le passé.

Le PSG va vivre un rendez-vous très important dans son histoire mercredi soir, en demi-finale aller de la Ligue des Champions face au Borussia Dortmund. Un stade de la compétition que le club de la capitale a très peu atteint, même depuis le début de l’ère QSI avec le rachat par le Qatar qui avait été acté en 2011. Le PSG avait alors pris pour habitude d’empiler les stars, et Daniel Riolo se félicite du changement de cap, notamment en terme de recrutement.

Riolo et le calvaire du PSG chaque année

Au micro de l’After Foot sur RMC Sport, l’éditorialiste s’est lâché à ce sujet : « Parfois, j’ai l’impression qu’on oublie ce qui s’est passé ces derniers temps. Le titre (de l’année dernière) pas fêté, une victoire contre l’OM pas fêtée, la banalité qui entourait les titres de champion du PSG, ces fins de saisons où dès le mois de mars, tout était fini. Des supporters qui revendaient leur billet tellement ils n’avaient pas envie de voir le spectacle qui était proposé », lâche Riolo, qui revient également sur les fiascos du PSG version Qatar sur le marché des transferts.

« Un délire incroyable dans ce club »

« Le PSG a pris un virage en 2017. Tout était lié à la remontada et à ce choc psychologique qu’il a fallu encaisser et qui avait conduit à dire : « on va mettre l’oseille. On va flinguer le Barça en leur prenant Neymar ». Et puis quelques années après, en enfonçant le clou définitivement « on va même aller leur chercher Messi » parce qu’ils se sont finalement ruinés suite à 2017. Il y a eu cette espèce de combat, cette composition d’équipe qui ne ressemblait à rien. Vous vous rendez compte des joueurs qui sont arrivés dans ce club à un moment. On prenait un gardien comme Buffon parce qu’il fallait câliner Verratti. On prenait Sergio Ramos pour son expérience. On a prit Dani Alves pour surveiller Neymar. On prenait une star et on prenait la nounou à côté. On a atteint un délire incroyable dans ce club là », poursuit Riolo. Le message est passé…

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