Alors que le Real Madrid avait opté pour Rafael Benitez plutôt que Zinedine Zidane l’été dernier afin de pallier le départ de Carlo Ancelotti, Pierre Ménès ironise sur ce choix maintenant que le Français s’est emparé du poste.
Très critiqué pour sa gestion du vestiaire en interne ainsi que pour ses choix tactiques, Rafael Benitez n’aura pas tenu bien longtemps sur le banc du Real Madrid puisque le technicien espagnol a été limogé lundi dernier après six mois de collaboration. Pierre Ménès fait le point à ce sujet dans sa chronique de la semaine sur Direct Matin, et laisse entendre que le club merengue n'aurait jamais du forcer le départ de Carlo Ancelotti.
« Quelle idée de se séparer d’Ancelotti ' »
« Parce que le patron madrilène n’est guère inspiré dans ses choix depuis quelques mois. Quelle idée de se séparer, l’été dernier, de Carlo Ancelotti, qui avait enfin apporté la «decima» en Ligue des champions un an auparavant et qui, malgré un exercice 2014-2015 raté, restait adoré par son vestiaire et par ses stars ? Quelle idée de le remplacer par Rafael Benitez, un vrai tacticien certes, mais rejeté presque immédiatement par Cristiano Ronaldo ? », explique Pierre Ménès, qui se paye donc la direction du Real Madrid.
« Zidane, un choix dans l’urgence »
Pierre Ménès poursuit sur la nomination de Zinedine Zidane au pied levé : « Pourtant, l’été dernier, Zinedine Zidane était déjà dans la place, entraîneur sans histoire et sans éclat du «Castilla». Il apprenait son métier, soi-disant. Comme si entraîner un adolescent boutonneux, certes doué, avait un rapport avec la gestion de l’armée de stars du Real Madrid. A l’époque donc, Zidane manquait d’expérience. Le voir intronisé ainsi six mois plus tard est évidemment un choix dans l’urgence. Dans l’urgence certes, mais confortable. Parce que c’est Zidane, un des meilleurs joueurs de tous les temps ».