«S’il s’en va, je m’en vais» : Il quitte l’ASSE et s’explique
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Arrivé à l'ASSE en 2018 sous les ordres de Jean-Louis Gasset, Yann M'Vila n'avait pas mis sa langue dans sa poche durant son passage. Honnête, le milieu de terrain n'avait pas hésité à lier son avenir à celui de son entraîneur. Aujourd'hui à l'Olympiakos, l'international français est revenu sur ses propos, qui avaient suscité la polémique.

En froid avec le Rubin Kazan en 2018, Yann M'Vila avait répondu favorablement à appel de Jean-Louis Gasset, entraîneur à l'ASSE. Le milieu de terrain avait déjà côtoyé le technicien en équipe de France et avait noué des liens forts avec lui. Le joueur n'a donc pas hésité à le rejoindre dans le Forez. M'Vila était allé plus loin en liant son avenir à celui de Gasset et en l'annonçant en conférence de presse. Des propos, qui avaient fait réagir. Dans un entretien accordé à Libération, l'international français est revenu sur son départ de l'ASSE.

M'Vila revient sur ses propos polémiques

« En 2018, Jean-Louis Gasset m'appelle pour que je vienne relancer l'AS Saint-Etienne. Je lui dois deux magnifiques années en équipe de France, j'accepte. Un an plus tard, en répondant à une question que l'on me pose, je lâche : "Si Gasset s'en va, je m'en vais". Je m'exprimais par rapport à une fidélité ancienne. Je n'avais rien contre un éventuel successeur. Je n'exigeais aucun droit de regard. Mais on l'a vu comme ça » a déclaré M'Vila, avant de rendre hommage à Gasset. 

M'Vila rend un hommage appuyé à Gasset

« Quand Gasset te parle, ça sonne vrai. Il va chercher l'homme avant le joueur et je n'ai jamais, jamais vu le foot autrement. Il m'a déjà chopé devant tout le monde : quand il pousse une gueulante, tu te dis chaque seconde qui passe que ça doit être la dernière (sourire). Certains joueurs sont différents, bonjour-bonsoir, chacun fait son truc, etc. Mais moi, je dois croire à quelque chose qui me protège, où tu ne te demandes pas quand tu vas prendre un couteau dans le dos. Il me faut un écho, de... l'électricité. A Saint-Etienne, j'ai joué un match avec deux déchirures à la même cuisse parce que Gasset me l'avait demandé » a confié le joueur, aujourd'hui à l'Olympiakos.

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