OM : le danger qui guette Bracigliano et Mandanda
La rédaction

Pour son premier quart de finale de la coupe aux grandes oreilles depuis son sacre de 1993, l’Olympique de Marseille affronte le Bayern Munich. Pour disposer de redoutables allemands, l’OM devra se sublimer.

En éliminant l’Inter Milan, triste reflet de la version championne d’Europe de 2010, les ouailles de Didier Deschamps offrent un joli rayon de soleil à leurs supporters, coincés dans l’obscurité du terne parcours en Ligue 1. Le tirage au sort des quarts, effectué hier, accorde aux Marseillais la possibilité de rêver. Certes, le Bayern est une formation très solide qui, avec sa force de frappe offensive (Robben Ribéry, Gomez, Müller), peut faire plier n’importe quelle défense d’Europe. Mais elle n’est pas imbattable.

Renards des surfaces

Ah, les préjugés. Pour beaucoup, Allemagne rime avec frappe lointaine. Les chiffres, eux, disent tout le contraire. L’organisme de statistiques Opta nous révèle que l’ensemble des réalisations du Bayern (dix-huit), lors de l’édition 2011-2012 de la Ligue des Champions, ont été marqués depuis l’intérieur de la surface.

Plus près, plus fort.