Real : Ronaldo, le pleurnichard devenu grand
La rédaction

Richard Fitzpatrick s’intéresse de près à la rivalité entre le Barça et le Real. Dans son livre, intitulé « Le Clasico entre Real Madrid y Barcelona : La plus grande rivalité au monde », l’auteur raconte la jeunesse, difficile, de Ronaldo.

L’anecdote est rapportée par la maman de Cristiano Ronaldo. Petit, le surnom de ce dernier était « pleurnichard ». Pourquoi ? Ronaldo fondait en larmes quand ses coéquipiers ne lui passaient pas le ballon, ou qu’il n’arrivait pas à marquer. Ou comme quand, en 2007, le Portugais est battu par Messi et Kaka pour le trophée de joueur FIFA de l’année. Mais Ronaldo a aujourd’hui changé, et se comporte en homme, sur le pré. Son investissement est même souligné par son coéquipier, l’Espagnol Xabi Alonso : « Quand une équipe perd la balle, certaines superstars attendent de leurs coéquipiers qu’ils récupérèrent le ballon pour elles. Cristiano n’est pas comme ça. Il se bat, court, nous aide dans l'entrejeu ».

Un père jardinier, une mère cuisinière

« Les gens sont jaloux de moi parce que je suis riche, beau et un grand joueur ». Oui, cette phrase est bien sortie de la bouche de Ronaldo. Une arrogance certaine, que l’auteur explique par une jeunesse compliquée. Si aujourd’hui, CR7 roule sur l’or, son enfance était plus compliquée. Son père, mort en 2005 à cause de l’alcool, était jardinier. Sa mère cuisinière. L’argent était rare et la petite famille vivait dans un petit bungalow. Et comme Messi, qui a soigné sa maladie grâce au football et au Barça, Ronaldo est sorti de la galère par le biais du ballon rond. A douze ans, il quitte la maison pour partir faire des tests au Sporting Portugal.

Un nom à la Reagan
Ronaldo, nommé ainsi en référence à Ronald Reagan, lance sa carrière de footballeur professionnel, qui l’a amenée à évoluer aujourd’hui au sein d’un des plus grands clubs de la planète, le Real Madrid. Dans la capitale espagnole, le Lusitanien prend une nouvelle dimension, au contact de son compatriote, José Mourinho. Ce dernier a fait de Cristiano un joueur plus efficace, qui a épuré son jeu. Moins de dribbles, un jeu collectif plus abouti, et une plus forte présence dans les derniers mètres, qui font de lui l’un des plus grands joueurs de l’histoire du football.