F1 : Alonso écœure Mercedes, il jubile
Jean de Teyssière

À 42 ans, Fernando Alonso est toujours aussi performant en Formule 1. Pour sa deuxième saison chez Aston Martin, le double champion du monde de Formule 1 est peut-être moins en réussite que la saison dernière, ou il avait réussi à terminer six fois de suite sur le podium. Mais ses performances impressionnent toujours autant son directeur d'écurie, Mike Krack, choqué par sa facilité à gérer George Russell.

Le Grand Prix d'Arabie saoudite a sacré une nouvelle fois Max Verstappen, qui a d'ailleurs remporté sa neuvième victoire consécutive en Formule 1. Il se rapproche de son record, établi la saison dernière, avec 10 succès d'affilées. Derrière, les pilotes s'offrent de belles batailles comme celle qui a eu lieu entre George Russell et Fernando Alonso.

«C’est donc un vieux renard»

Dans des propos rapportés par Nextgen-Auto, Mike Krack, le directeur d'Aston Martin, évoque l'état d'esprit de son pilote, Fernando Alonso : « Fernando est toujours en train de vous taquiner, vous devez faire attention s’il est vraiment honnête, parce qu’il connaît toutes les stratégies avant, il sait où se trouve tout le peloton. Parfois, il le fait même exprès, parce qu’il sait que les concurrents l’écoutent. C’est donc un vieux renard. Mais il nous réveille toujours. Dès que l’on pense pouvoir lire un tour, il y a un appel radio et il dit ’et le plan B ?’, comme Fernando le fait toujours. Nous avons donc jeté un coup d’œil au plan B, mais vous ne finirez pas là où avez fini, avec le plan B. »

«Il a réussi comme personne d’autre ne peut le faire»

Lors du Grand Prix d'Arabie saoudite, Fernando Alonso a réussi à faire face à la pression du pilote Mercedes, George Russell. Une performance assez remarquable pour Mike Krack : « C’était assez fort. Nous savions que George était derrière, il avait une bonne vitesse, et nous ne voulions pas le laisser entrer dans le DRS. Il y avait donc tout le temps entre 1,5 et 1 seconde d’écart. Et ensuite, il s’agit toujours de savoir ce qu’il faut gérer et ce qu’il faut attaquer pour arriver au bout. Mais je pense qu’il a réussi comme personne d’autre ne peut le faire. Je ne sais pas où il a trouvé les écarts. À mon avis, il a toujours été maître de la situation. »

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