F1 : Alonso puni, il pousse un coup de gueule !
Pierrick Levallet

Fernando Alonso a sans doute rêvé d'une meilleure fin de Grand Prix en Australie. Rendu coupable d'un freinage dangereux ayant poussé George Russell à la faute, le pilote d'Aston Martin a écopé de 20 secondes de pénalité et a donc été relégué à la 6e place. Mais pour Damon Hill, cette sanction à l'encontre de l'Espagnol n'était pas nécessaire.

Si Carlos Sainz Jr a fêté son retour chez Ferrari par une victoire en Australie, tout ne s’est pas passé de la même façon pour son compatriote Fernando Alonso. À la lutte avec George Russell pour une place d’honneur, le pilote d’Aston Martin a fait partir son adversaire à la faute suite à un freinage jugé dangereux. Résultat, la FIA a sanctionné Fernando Alonso de 20 secondes de pénalité sur son temps final, le reléguant ainsi à la 6e place.

20 secondes de pénalité pour Fernando Alonso

« Dans les derniers tours, George m’a rapidement rattrapé. Je savais qu’il arrivait, puis il a été dans la zone DRS pendant cinq ou six tours, alors j’ai juste fait des tours de qualification pour rester devant. Je voulais maximiser ma vitesse de sortie du virage 6 pour me défendre contre lui » avait alors expliqué le pilote d’Aston Martin après la course. Damon Hill, lui, n’a pas manqué de dénoncer la sanction de la FIA à l’encontre de Fernando Alonso.

«Le sport automobile est dangereux»

« Je pense que c'est là que l'on entre dans le champ difficile pour déterminer ce qui est de la course et ce qui est un coup ignoble. Il faut supposer que la FIA veut empêcher les pilotes de faire des choses potentiellement dangereuses. Mais c'est dangereux. Le sport automobile est dangereux. Et il faut faire attention quand on s'apprête à faire une manœuvre sur quelqu'un. Si tu te rapproches, il faut se préparer à ce que l'autre emploie des stratagèmes. Et je pense tout simplement que ça doit faire partie du sport, qu'il faut se méfier d'un individu parce qu'il est en forme, qu'il est intelligent, ou autre. L'idée selon laquelle il faut empêcher quelqu'un de faire quoi que ce soit d'inattendu, ce n'est pas vraiment de la course » a pesté l’ancien pilote, champion du monde en 1996 avec Williams, dans des propos rapportés par Motorsport.com.

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