F1 : C’est la guerre avec Verstappen, Red Bull sort du silence
Arnaud De Kanel

Red Bull a tout raflé en ce début de saison. L'écurie autrichienne a remporté les trois premiers Grand Prix de l'année mais elle se retrouve divisée en interne à cause d'une guerre qui oppose ses deux pilotes Sergio Perez et Max Verstappen. Cette situation a poussé le Mexicain à réagir. 

A la manière de ce qu'a vécu Mercedes avec le duo Nico Robserg - Lewis Hamilton, Red Bull connait une saison sous haute tension. Conscient des capacités de sa monoplace, Sergio Perez veut conquérir le titre bien qu'il ne soit pas leader. Le Mexicain avait haussé le ton après le Grand Prix d'Arabie saouditeMax Verstappen lui avait pris le temps du meilleur tout en course. Depuis, un clash est soupçonné en interne car aucun des deux pilotes ne veut céder. Mais selon Sergio Perez, tout se déroule pour le mieux chez Red Bull

«Il y a une très bonne ambiance dans l’équipe»

« Pour être honnête, nous avons beaucoup plus de respect l’un pour l’autre que ce que les gens peuvent penser. Il y a une très bonne ambiance dans l’équipe, il y a un très haut niveau de respect entre les membres de l’équipe, avec tous les ingénieurs de son côté et du mien. Je pense que nous sommes tous les deux assez matures pour savoir ce qui est bien pour l’équipe et ce qui ne l’est pas. Tant que ce sera le cas, je ne m’attends pas à ce que les choses changent », a déclaré Sergio Perez à propos de sa relation avec Max Verstappen dans des propos relayés par Nextgen-Auto

«Il est certainement le pilote le plus difficile à battre»

Sergio Perez conçoit également que Max Verstappen sera son adversaire le plus coriace cette saison. « Non seulement à Djeddah, mais déjà à Bahreïn, nous avions des écarts très serrés en qualifications et en course. Il ne fait aucun doute qu’il n’y a pas de pilote en aussi bonne forme que Max, et donc, avec l’équipe et la voiture, il est certainement le pilote le plus difficile à battre. Il faudra donc que je donne le meilleur de moi-même à chaque week-end », confiait-il à Melbourne. De quoi éteindre l'incendie poliment. 

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