F1 : Désastre chez Alpine, Gasly et Ocon montent au créneau
Benjamin Labrousse

C’était malheureusement attendu, mais Alpine a complétement manqué sa séance de qualifications à Bahreïn ce vendredi. Dotés d’une monoplace encore en surpoids, Pierre Gasly et Esteban Ocon s’élanceront depuis les deux dernières positions de la grille ce samedi (16h). Néanmoins, les deux pilotes français ne veulent pas se laisser abattre.

Alpine, déjà dans le dur. Au cours des essais libres ce jeudi, l’A524, nouvelle monoplace de l’écurie française, apparaissait comme l’une des voitures les moins rodées du paddock. Cela s’est confirmé en qualification ce vendredi. Logiquement, Esteban Ocon et Pierre Gasly n’ont pas passé la Q3 et s’élanceront depuis les deux dernières positions ce samedi (Ocon 19ème, Gasly 20ème).

«On est au fond du tableau»

« C'est important que l'on reste tous soudés et motivés pour trouver des solutions », a tout de suite régi Esteban Ocon au micro de Canal +. « On est au fond du tableau mais c'est très serré devant et ce sont quelques dixièmes qui peuvent nous faire grappiller quelques positions sur d'autres équipes. C'est hyper serré, il faut qu'on ne lâche rien dans tous les petits détails, dans chaque département, à Viry ou à Enstone », poursuit le Français dans des propos relayés par Motorsport.com. « Il nous manque de la vitesse, c'est sûr. C'est à peu près ce qu'on avait vu pendant les essais. Maintenant, ça ne change pas le fait que demain, il y a une course à faire et je pense que l'on est plus proches quand même, en termes de vitesse en course, sur les longs runs ».

«Ça fait mal de se voir en fond de grille»

Même son de cloche pour Pierre Gasly : « On a des difficultés avec cette voiture, on sait qu'on a des choses à améliorer, elle ne réagit pas comme je voudrais. C’est sûr que ça fait mal de se voir en fond de grille. Mais rien n'est jamais perdu, c'est la première course de l'année et il peut se passer beaucoup de choses. On va tout donner et faire du mieux possible demain. Honnêtement, malheureusement, c'est là où on est. On a encore beaucoup de travail devant nous, on le sait. On l'avait anticipé, maintenant il faut faire du mieux possible avec ce qu'on a ».

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