F1 : Le boss de Ferrari tacle Alpine
Arnaud De Kanel

Avant de prendre la tête de Ferrari, Frédéric Vasseur est passé par Alfa Romeo mais aussi par Renault devenue aujourd'hui Alpine. Et le directeur de La Scuderia ne s'est pas fait prier pour adresser un tacle à la direction générale de l'écurie française. 

Alpine a fait parler d'elle avant la trêve estivale. En effet, l'écurie française a opéré une grande révolution en interne qui a coûté la tête des principaux dirigeants comme Laurent Rossi ou Otmar Sfaznauer. Des choix vivement critiqués et qui ont fait réagir des anciens de la maison à l'image de Frédéric Vasseur, pas tendre avec son ancien employeur. 

«Ça prenait des jours et des jours»

Le directeur de Ferrari déplore la lenteur d'Alpine à résoudre des problèmes. C'est d'ailleurs la raison qui l'avait poussé à s'en aller en 2016. A contrario, il se réjouit que l'état major de Ferrari tranche très vite pour trouver des solutions. « Quand j’étais chez Renault, pour certains changements, il fallait attendre que le comité exécutif se réunisse, et ça prenait des jours et des jours. Ici, un problème que je soulève le matin peut trouver une réponse l’après-midi. Je ne peux pas parler pour le passé, mais j’ai été impressionné par la communication interne avec le top management et leur réactivité », a confié Frédéric Vasseur. Chez Ferrari, tout va beaucoup plus vite notamment grâce à une meilleure communication avec les haut décideurs du groupe. 

«Avoir une telle relation est un énorme avantage»

Le Français reconnait en effet être en contact permanent avec Benedetto Vigna et John Elkann. « Ferrari est une entreprise très connue, mais elle a une taille raisonnable. Je dîne avec Benedetto Vigna au moins une fois par semaine, et je suis au téléphone avec John Elkann comme un antibiotique, matin, midi et soir. Avoir une telle relation est un énorme avantage : si vous devez prendre une décision, le processus est très rapide », a reconnu Frédéric Vasseur. Alpine appréciera. 

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