F1 : Les grandes déceptions de la saison
Arnaud De Kanel

La saison 2023 de Formule 1 s'est achevée le week-end dernier, sans vraiment trop de suspens. Pour la 19ème fois de la saison, Max Verstappen, champion du monde par la même occasion, l'a emporté haut la main. Le Néerlandais a su répondre présent alors qu'il se savait très attendu, à la différence de certaines équipes et certains pilotes. 

Les saisons se suivent et se ressemblent, du moins pour Max Verstappen. Vainqueur de son troisième titre mondial consécutif, le Néerlandais a répondu aux attentes placées en lui contrairement à Ferrari, Alpine ou encore Sergio Perez

Ferrari, tout ça pour ça

Du grabuge, il y en a eu chez Ferrari. Après une deuxième partie de saison 2022 ratée qui avait en partie coûtée le titre à Charles Leclerc, les dirigeants de la Scuderia décidaient d'évincer Mattia Binotto pour le remplacer par Frédéric Vasseur. Même s'il y a eu beaucoup moins d'erreurs stratégiques cette année, la Ferrari n'a jamais pu rivaliser avec la Red Bull sur l'entièreté d'un Grand Prix. Fort heureusement, Carlos Sainz a sauvé les meubles en triomphant à Singapour. Certes, il faudra du temps à Vasseur pour mettre les choses en place mais terminer troisième des constructeurs derrière Mercedes qui n'était pourtant pas impériale, c'est un résultat très décevant. D'autant qu'en 2022, Ferrari s'était largement affirmée comme la seconde meilleure force du plateau. Cette déception d'ensemble veut aussi pour Charles Leclerc, encore trop tendre et inconstant pour enfin remporter un titre. 

Alpine, déception à la Française 

Après avoir enfin pris le dessus sur McLaren en 2022, Alpine arrivait plus ambitieuse que jamais. La quatrième force du plateau sur le papier, un duo français composé de Pierre Gasly et d'Esteban Ocon, des rêves plein la tête... Alpine voyait les choses en grand mais elle a très vite déchanté. En début de saison, l'écurie française s'est rendue compte qu'elle était très loin de Ferrari, Red Bull et Mercedes, équipes dont elle était censée se rapprocher, mais également de l'invitée surprise, Aston Martin. Alpine pouvait se consoler avec les débuts cauchemardesques de McLaren avant que l'écurie britannique ne revienne sur le devant de la scène en fin de saison, et de quelle manière ! A part deux podiums, l'écurie tricolore n'a rien eu à se mettre sous la dent, terminant seulement 6ème chez les constructeurs, et plaçant ses deux pilotes hors du top 10. 

Perez, l'éternel second 

Bien décidé à accomplir son rêve de devenir champion du monde, Sergio Perez était en pleine confiance en début de saison. Vainqueur de deux des quatre premiers Grands Prix, le Mexicain pensait mettre la pression à Max Verstappen. Il s'est totalement trompé. Le Néerlandais n'a jamais paniqué pendant que Perez commençait à être rongé par la pression, se rendant bien compte qu'il y avait peut-être un coup à jouer. Très vite, Verstappen a remis les pendules à l'heure, rappelant à Perez qu'il ne serait que l'éternel second chez Red Bull. Le Mexicain, tombé en dépression, a totalement sombré avant finalement d'arracher une place de dauphin au championnat sur le gong. Avec une voiture aussi puissante, il aurait du finir avec beaucoup plus d'avance que cela sur Lewis Hamilton. En dehors de ses deux victoires, il n'est monté sur le podium qu'à sept petites reprises, bien trop peu alors que Red Bull devait réaliser le doublé chaque week-end au vu de la supériorité de sa monoplace.  

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