F1 : Révolution chez Alpine, Perez hallucine
Arnaud De Kanel

Alpine traverse une grosse crise sportive qui a débouché sur le licenciement de plusieurs dirigeants comme notamment Otmar  Sfaznauer, l'ex-directeur de l'écurie. Sergio Perez ne comprend pas vraiment la décision de la formation tricolore car il estime qu'il faut du temps pour mettre en place un projet cohérent. 

La mauvaise première partie de saison aura été lourde de conséquences pour Otmar Sfaznauer. Dix-huit mois après sa nomination à la tête de l'écurie française, l'Américain a été licencié lors du Grand Prix de Belgique. Alpine décide donc de tout chambouler et a fait de Sfaznauer l'un de ses boucs émissaires. Sergio Perez a côtoyé le natif de Semlac lors de son passage chez Force India / Racing Point. Le dauphin de Max Verstappen a volé au secours de son ancien supérieur. 

«Pour moi c’est trop tôt»

« C'est une décision davantage politique que basée sur des faits. Et oui, j’ai été assez surpris, étant donné le court préavis. Otmar est génial, et comme pour toute personne dans cette position, vous devez leur donner du temps. Et je pense qu’Otmar a manqué de temps pour vraiment montrer son potentiel, qui je sais est énorme car j’ai vu ce qu’il a fait dans d’autres équipes avec des budgets très limités et avec des budgets pas si limités aussi. Donc c’est dommage qu’ils se passent de lui. Pour moi c’est trop tôt, celui qui arrive dans une équipe, qui plus est à sa tête, doit avoir le temps nécessaire pour faire progresser les choses parce que tout en Formule 1 prend énormément de temps », a déclaré Sergio Pérez dans des propos relayés par Nextgen-Auto. Otmar Sfaznauer regrette également qu'Alpine ne lui ait pas laissé le temps. 

«Il faut du temps pour que les gens travaillent ensemble correctement»

« La réalité est que les changements en F1 prennent du temps. J’ai recruté de bonnes personnes d’autres équipes, mais elles sont toujours bloquées dans leurs contrats et ne viendront qu’en 2024 ou 2025. Vous ne pouvez pas vraiment pousser le développement si les gens ne sont pas là. Il faut du temps pour que les gens viennent et il faut du temps pour que les gens travaillent ensemble correctement. Je dis toujours qu’on ne peut pas mettre neuf femmes enceintes et espérer avoir un bébé en un mois », a confié l'ancien directeur d'Alpine juste après son licenciement. La dure loi de la F1 et du milieu du sport moderne...

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