F1 : Senna, le traumatisme
Arnaud De Kanel

Le Grand Prix de Saint-Marin à Imola en 1994 restera à jamais gravé dans les mémoires. Ce week-end de course a été marqué par une série d'événements tragiques qui ont secoué le monde de la course automobile. Roland Ratzenberger et Ayrton Senna avaient tous les deux perdu la vie sur le circuit Enzo e Dino Ferrari. 

Les pilotes de Formule 1 prennent d'énormes risques pour aller plus vite que leurs rivaux. Et parfois, le drame ne peut-être évité. A Imola, en 1994, Roland Ratzenberger et Ayrton Senna en avaient fais les frais. Ce Grand Prix de Saint-Marin est encore aujourd'hui en traumatisme pour tout le monde. Retour sur ce week-end tragique. 

Ratzenberger perd la vie en qualifications 

Tout a commencé le 30 avril 1994, lors des qualifications, lorsque le pilote autrichien Roland Ratzenberger a perdu le contrôle de sa monoplace à grande vitesse dans la célèbre courbe de Villeneuve. Le choc violent contre le mur a été fatal pour le jeune pilote, qui est décédé sur le coup. C'était la première fois depuis douze ans qu'un pilote trouvait la mort lors d'un Grand Prix de Formule 1, et cela a choqué le monde entier. Evidemment, le paddock était secoué et plusieurs pilotes étaient contre la tenue du Grand Prix le dimanche. C'était notamment le cas d'Ayrton Senna. Le Brésilien le sentait mal, et il avait malheureusement eu du flair. 

Le choc Senna

Le lendemain, le monde de la F1 a été à nouveau frappé par la tragédie. Au septième tour du Grand Prix de Saint-Marin, Ayrton Senna, triple champion du monde, a perdu le contrôle de sa monoplace Williams-Renault dans la courbe Tamburello. La monoplace a percuté le mur à une vitesse extrêmement élevée, et Senna a été mortellement blessé. Malgré les efforts des secouristes et des médecins, il est décédé quelques heures plus tard à l'hôpital. La mort de Senna a déclenché un choc et une immense tristesse parmi les fans de sport automobile dans le monde entier. Ces deux tragédies ont entrainé de nouvelles réglementations de sécurité qui profitent encore aujourd'hui aux pilotes. Un week-end horrible que l'on espère jamais revivre. 

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