Formule 1 : Ce pilote dont la mère « avait carrément adopté » Jules Bianchi…
La rédaction

Transféré au CHU de Nice, les récentes nouvelles de Jules Bianchi étaient quelque peu rassurantes, ce qui n’empêche pas les pilotes de continuer à témoigner leur affection pour le pilote français.

Gravement accidenté il y a sept semaines sur le circuit de Suzuka, Jules Bianchi est toujours dans les esprits de tous les pilotes bien que la saison soit terminée. Cette fois-ci, c’est Estaban Gutiérrez qui a évoqué un souvenir avec le pilote français en rappelant qu’il a « passé deux ans avec Jules, en F3 et en GP2. C’est un gars vraiment adorable, ouvert, drôle. »

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« À MONACO, MA MÈRE ÉTAIT FOLLE DE JOIE POUR JULES »

« Ma maman, qui est une personne très sensible, l’avait carrément adopté. Comme elle est profondément croyante, un jour elle lui avait offert une croix en or, la même que celle que je porte toujours autour du cou. C’est dire à quel point elle le considère comme quelqu’un de la famille. D’ailleurs, Jules était très proche de mes parents, tout comme j’étais proche de son père. Au Grand Prix de Monaco, où j’ai failli marquer des points, j’étais très déçu, mais quand j’ai vu que Jules en avait cueilli deux pour Marussia, je me suis consolé. Ma mère était folle de joie. Elle me disait : ‘‘Réjouis-toi, les points, c’est Jules qui les a ! C’est pareil que si c’était toi !’’ » Estaban Guttiérrez se rappelle aussi d’un moment passé avec lui juste avant le Grand Prix de Suzuka, le jour du terrible accident : « Avant la course, à Suzuka, nous avions discuté tous les deux. Nous ne parlions pas de course ensemble, mais de nos petites histoires à nous. Il m’avait demandé où j’en étais avec ma copine. » Et le pilote Sauber a ajouté qu’il comptait rendre visite à son ami : « Maintenant, qu’il a été rapatrié au CHU de Nice, je sais que je vais pouvoir lui rendre visite. Mais je serai patient. Je veux respecter le besoin d’isolement que sa famille doit éprouver pour l’instant. J’attendrai quelque temps, mais j’irai, ça c’est certain. J’ai foi en lui » a-t-il confié à L’Équipe.

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