Formule 1 : Ferrari, retraite… Les dernières confidences de Fernando Alonso !
T.K.

Actuellement 11e du Championnat du monde de Formule 1, Fernando Alonso n’est pas satisfait du niveau de performance de sa McLaren-Honda, et prévient : il pourrait prendre sa retraite en 2017 si les choses ne s’améliorent pas…

C’était le 11 décembre 2014. Fernando Alonso (35 ans) quittait avec fracas la Scuderia Ferrari, lassé de ne pouvoir rivaliser pour le titre mondial, pour s’engager en faveur de McLaren-Honda. Mais l’écurie basée à Woking n’affiche pas le niveau de performances espéré depuis son arrivée, notamment en raison des difficultés rencontrées par son partenaire motoriste japonais. Actuellement 11e au classement général pilotes, l’Espagnol ne se satisfait pas d’évoluer en fond de grille, et pourrait arrêter sa carrière à l’issue de son contrat, qui se termine à la fin de la saison 2017. C’est ce que l’« As des Asturies » a confié dans des propos accordés à la presse autrichienne, revenant également sur son départ de Ferrari.

« Certaines choses étranges se sont passées… »

« Mon départ de Ferrari ? Je sentais que nous pouvions uniquement nous battre pour la deuxième place, et ce n’était pas juste. Quand j’ai quitté la Scuderia, Montezemolo était président et Domenicali était directeur sportif. Ce tandem fonctionnait bien. Mais il y a eu du changement lors de ma dernière année et j’ai senti que je n’étais plus à ma place. Je ne veux blâmer personne, mais certaines choses étranges se sont passées, comme par exemple le fait que ma suspension avant ne fonctionnait pas… Ma retraite ? C’est tout à fait possible que j’arrête en 2017 si les choses ne s’améliorent pas. Je serai en fin de contrat avec McLaren-Honda, et nous devrons renégocier. Je dois aussi prendre en compte ma situation personnelle. J’ai 35 ans, j’en aurai 36 l’année prochaine… Je ne roule plus en F1 parce que je rêve de remporter ma première victoire, mon premier titre ou parce que j’ai besoin d’argent. J’ai juste besoin de prendre du plaisir », a ainsi lâché Fernando Alonso dans des propos accordés au média autrichien Kleine Zeitung.

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