Alors qu’il est arrivé seulement troisième aux Championnats du monde de Pékin, Renaud Lavillenie a été fortement critiqué pour sa performance, ce qui a particulièrement énervé son entraineur, Philippe d’Encausse.
Comme en 2013 aux Championnats du monde de Moscou, Renaud Lavillenie a raté la médaille d’or à Pékin dans l’épreuve de saut à la perche, discipline où le Clermontois domine sans concurrence habituellement. N’ayant décroché que la médaille de bronze en Chine, Renaud a subi les foudres de beaucoup d’internautes, déçus de sa performance. Cependant, énervé par certains commentaires, Philippe d’Encausse, le coach du perchiste français, a tenu à défendre son protégé.
« JE PRÉFÈRE ME RETOURNER ET MON CUL VOUS CONTEMPLE »
Sur sa page Facebook, Philippe d’Encausse est revenu sur la performance de Renaud Lavillenie et a tenu à le défendre : « A la lecture de certains propos, je me permets de donner quand même mon avis sur le saut à la perche et sa complexité. Je me suis aperçu depuis le résultat de la finale de mardi (que l'on attendait différent) que notre pays, par le biais des réseaux sociaux, compte un nombre éminent de grands spécialistes de perche, nous avons nous aussi nos fameux EXPERTS. Bref on a les nôtres également, en premier, je citerais le Kasparov de la tactique infaillible : “Il fait même pas l'impasse pour tenter 6 m!! Pas de couilles, pas de panache! Il branle quoi le coach '“ (celle-là je la prends!). On a aussi le psychopathe de la sur technicité qui lui s'est documenté et conclut que la 14.0 est trop souple,que la 13.8 trop dure et que c'était sûr et que tout le staff a intérêt à se réunir parce que Renaud n'écoute personne et que l'échec il l'a bien cherché. Pour ne pas être exhaustif on passera sous silence le "il a commencé trop haut", "il a le melon c'est bien fait pour lui". La prochaine fois que j'ai un peu de place et de temps, promis je vais vous expliquer le sanscrit, l'accordage d'orgues d'église et le réglage au micron d'un moulinet Mitchell.... J'y pompe que dalle mais je me lancerais quand même. Pour conclure, devant tant d'inexactitudes et d'erreurs, je préfère me retourner et mon cul vous contemple. »