Chef de file de l’équipe de France de Coupe Davis, Jo-Wilfried Tsonga aura encore un grand rôle à jouer ce week-end à Monaco contre les Etats-Unis. Il est surtout heureux d’être débarrassé des « mauvais esprits »…
Tout le monde est unanime sur le sujet, la Coupe Davis est une compétition à part. De par son fonctionnement, sa spécificité et son intensité. Dans le but de mettre toutes les chances de son côté pour sa dernière année à la tête de l’équipe de France, Guy Forget a opéré un changement radical : le capitaine ne fonctionne plus qu’avec un groupe réduit de quatre joueurs. Plus de remplaçant(s) donc. En février à Vancouver, Gilles Simon et Richard Gasquet avaient ainsi été laissés sur le carreau. Pour affronter les Etats-Unis ce week-end à Monaco, Forget en a fait de même, avant de rappeler Simon pour supplanter le forfait de Monfils. Un choix clairement assumé par le capitaine des Bleus, pour éviter de voir des joueurs agacés de passer leur week-end sur le banc à ne rien faire, à l’image de Richard Gasquet ces dernières années.
Tsonga : « Il y a moins de mauvais esprit »
Désormais, dans ce format réduit, tous les joueurs présents (hormis Mahut et Roger-Vasselin, venus jouer les sparring-partners à l’entraînement) devraient jouer au moins un match ce week-end (Tsonga et Simon en simples, Llodra et Benneteau en double). Un format qui plaît à Jo-Wilfried Tsonga, le chef de file. « Oui, cela change l’état d’esprit, reconnaît-il aujourd’hui dans Le Parisien. Il y a un peu moins de « mauvais esprit » dans le groupe parce qu’il y a moins de concurrence, moins de tensions. La préparation est plus sereine, détendue. Et c’est toujours un joueur de moins à gérer. On dit que « plus on est de fous, plus on rit », mais cela peut vite devenir compliqué. Moins il y a de personnalités, mieux c’est. » Cela évitera par exemple que Richard Gasquet envoit des textos depuis le banc…