Golf : La fusion toujours au point mort, l'Arabie saoudite ne lâche rien
Alexis Poch -
Journaliste
Titulaire d'un Master en journalisme sportif, je suis tombé amoureux du tennis dès l'enfance et j'ai toujours aimé lire les belles histoires de ce sport. Aujourd'hui, je souhaite les raconter, profiter de ma passion à fond et être au plus proche des as du circuit.

Grand sujet du monde du golf depuis l'été dernier, la fusion entre le PGA Tour et le LIV Golf traîne en longueur. Alors qu'un accord était prévu avant la fin de l'année 2023, force est de constater que ce n'est pas le cas et qu'il faudra poursuivre les négociations pendant plusieurs mois. Depuis la création de cette ligue dissidente, beaucoup de joueurs de renom ont déjà été attirés par les sommes toujours plus alléchantes les unes que les autres.

En transformant le golf en machine à argent, l'Arabie saoudite continue de poser des problèmes au PGA Tour puisque les négociations entre les deux clans n'ont pour le moment pas abouti. Le chef du circuit nord-américain, Jay Monahan, avait pourtant bon espoir de conclure quelque chose puisque la situation urge. Il sait que rivaliser avec la puissance saoudienne sera bien difficile.

Accord reporté

Après l'annonce d'une fusion entre le PGA Tour et le LIV Golf il y a environ six mois, la date du 31 décembre avait été donnée comme limite avant d'autres nouvelles. Malheureusement, le délai est passé et visiblement, le sujet est au point mort. En effet, Jay Monahan, le patron du PGA Tour, devait ainsi s'entretenir avec Yasir Al-Rumayyan, le directeur du Fonds public d'investissement d'Arabie saoudite (PIF). Le premier cité a tout de même voulu se féliciter d'une avancée significative.

Les grands moyens employés

Pour tenter de convaincre tous les acteurs d'une fusion, Jay Monahan a besoin de plus de temps tout en sachant qu'il cherche de nouveaux investisseurs pour aider le PGA Tour à proposer plus de garanties financièrement. Ainsi, c'est le groupe Strategic Sports Group (SSG), un ensemble d'investisseurs américains parmi lesquels les dirigeants du club de foot de Liverpool font partie, qui a été retenu. Mais visiblement, ce n'est pas encore assez pour convaincre l'Arabie saoudite. La prochaine date butoir est fixée pour le mois d'avril.

L'Arabie a les cartes en main

Comme les négociations tardaient, le directeur du PIF a décidé d'agir en attirant sur le LIV Golf le numéro 3 mondial Jon Rahm au mois de décembre. Avec l'un des contrats les plus impressionnants de l'histoire du sport (environ 550 millions), l'Espagnol a fini par se laisser tenter. Auparavant, Al-Rumayyan avait promis ne plus recruter de grands joueurs en attendant une avancée. Le temps est maintenant compté pour le PGA Tour...

Articles liés