Handball - Luc Abalo : «C’est le moment de se lâcher, profitez-en !»
Alexis Bernard -
Rédacteur en chef
Footballeur presque raté, j’ai choisi le journalisme car c’est l’unique profession qui permet de critiquer ceux qui ont réussi. Après avoir réalisé mon rêve de disputer la Coupe du Monde 2010 (en tribune de presse), je vis de ma passion avec le mercato et les grands événements sportifs comme deuxième famille.

Incontournable de l’équipe de France de handball, Luc Abalo a pris le temps de répondre aux questions de l’opération organisée par la Caisse d’Epargne, « l’équipe de France premier supporter des… supporters ». Son message est clair : il faut se lâcher durant ce Mondial à la maison !

Avant de découvrir les ambiances surchauffées de la Coupe d’Europe et de l’équipe de France, vous avez grandi avec l’US Ivry. Ce sont des souvenirs encore très forts pour vous ?
Oui, énormément. Ça fait même partie de mes meilleurs souvenirs. On jouait dans une petite salle donc on entendait encore plus le public. Forcément, ça avait une importance sur la rencontre et même sur le score final. On peut dire ce qu’on veut, un public qui pousse et qui met la pression, sur l’adversaire comme sur l’arbitre, ça joue.

Encore aujourd’hui, avec l’expérience, la maturité, vous vous laissez influencer par l’ambiance d’une salle ?
Bien sûr. Le plus important, ce sont les encouragements lors des échanges. Pas forcément au moment des buts ou des actions chaudes, mais dans la préparation des actions, d’avoir un bruit constant. Ça donne un rythme quand on a la balle, ça met la pression quand ce sont nos adversaires qui l’ont. Mais c’est vrai qu’en France, on n’a pas de chants typiques. Il y a La Marseillaise avant la rencontre, il y a le « Allez les Bleus », mais c’est tout. Ce qui serait top, c’est d’avoir un truc à nous.

Donc on demande aux supporters de venir avec un nouveau chant et de venir motivé ?
On leur dit, surtout, de se lâcher. Vous n’avez pas la possibilité de crier à la maison, alors venez nous voir et faîtes du bruit dans les salles ! C’est le moment de lâcher ce qu’on a au fond de soi, sa colère comme sa bonne humeur. C’est un bon exutoire, profitez-en (sourire).

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