Mondial de handball : Après la victoire, elle donne rendez-vous pour les JO de Paris 2024 !
Jean de Teyssière

Grâce à leur victoire contre la Norvège (31-28), les joueuses d’Olivier Krumbholz sont devenues championnes du monde de handball ce dimanche, pour la troisième fois de l'histoire de l'équipe de France. Forcément, les Bleues étaient aux anges après un tel exploit et Estelle Nze Minko pense déjà aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

En finale de l'Euro 2020, la Norvège avait battu l'équipe de France. Pareil en 2021, lors de la finale des championnats du monde. Puis elles ont réitéré l'année dernière, en demi-finale des championnats d'Europe. Mais en 2023, les Bleues ont décidé de mettre fin à cette terrible série pour les battre deux fois. Lors de la phase de poules, les Françaises étaient déjà venues à bout des Norvégiennes. Vingt ans après le premier sacre et sept ans après le deuxième, voici qu'une troisième étoile vient broder le coq de l'équipe de France féminine

«Je savais que l'on était capable de le faire, mais de le vivre, c'est tellement fou»

La capitaine des Bleues, Estelle Nze Minko, était aux anges juste après la rencontre, au micro de TMC : « Je savais que l'on était capable de le faire, mais de le vivre, c'est tellement fou. On a un parcours incroyable avec cette équipe, on a commencé dans la difficulté mais on a grandi dans la compétition. On a eu une année dernière difficile, on se fait éliminer en demi-finale alors qu'on avait fait un beau parcours. On a énormément travaillé et un an plus tard, on est championne du monde, vingt après la première génération féminine de handball. On rajoute une troisième étoile sur le maillot, je suis tellement fière de l'équipe. Je suis tellement sonnée et heureuse à la fois. »

«C'est de bonne augure pour la suite, avec une belle échéance cet été»

Une victoire qui donne évidemment de la confiance pour la suite et celle qui a soulevé la première le trophée de championnes du monde pense déjà aux Jeux Olympiques de Paris 2024 : « Face à la Norvège, on était devant tout le match. On les a battues deux fois dans ces championnats du monde. On avait besoin de gagner face à elles. On avait le sentiment qu'elles nous dominaient, qu'on ne savait pas comment les battre. Ça nous réouvre le champ des possibles et c'est de bon augure pour la suite, avec une belle échéance cet été. »

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