Rugby - 6 Nations : France-Italie, le XV de France de Galthié n’a pas droit à l’erreur
Axel Cornic

Pour le troisième match de Tournoi des 6 Nations 2024, le XV de France va retrouver l’Italie, qui reste sur deux défaites. Certains y voient une chance de remporter une large victoire qui pourrait faire du bien aux joueurs de Fabien Galthié, mais la Squadra Azzurra a souvent gêné les Bleus et depuis l’arrivée de Gonzalo Quesada elle semble pouvoir accrocher les grosses nations européennes.

Après une défaite historique contre l’Irlande et une victoire assez controversée contre l’Ecosse, le XV de France doit apporter une réponse forte. Et quoi de mieux que l’Italie, qui reste sur une déroute totale face aux Bleus lors de la dernière Coupe du monde (60-7) ?

Galthié a aligné la grosse équipe

Cette rencontre est souvent considérée comme la plus abordable, avec un certain turn-over qui peut être opéré. Pas pour Galthié, qui a décidé d’aligner encore une fois sa meilleure équipe. A part la titularisation de Posolo Tuilagi en deuxième-ligne et celle de Paul Boudehent pour pallier la blessure de Grégory Alldritt, il y a très peu de surprise dans le XV titulaire qui sera aligné ce dimanche, à la Decathlon Arena de Villeneuve-d'Ascq (16h). Le message est clair donc : la France veut une nouvelle fois surclasser l’Italie pour enfin redorer son blason après la crise poste Coupe du monde.

L’Italie face à son meilleur ennemi

Côté italien, on vise évidemment l’exploit. Après une défaite sur le fil face à l’Angleterre, la Squadra Azzurra est passé à l’essoreur irlandais tout en montrant de très belles choses. Cette rencontre face à la France pourrait être un tournant, afin d’éviter une énième Cuillère de bois et ainsi affronter une fin de Tournoi (Ecosse et Pays de Galles), qui semble plus abordable. Mais l’Italie peut surtout compter sur son nouveau sélectionneur Gonzalo Quesada, qui connait très bien le rugby français. « J’ai passé vingt-quatre années de ma vie professionnelle en France » a confié le patron italien, qui a été adjoint de Marc Lièvremont avec le XV de France, avant de diriger le Stade Français et le Racing 92. « Jouer contre le XV de France, c’est toujours spécial pour moi. C’est lui qui m’a donné ma chance dans ma carrière d’entraîneur ».

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