Piquée par le XV de France, l’Afrique du Sud contre-attaque
Axel Cornic

En attendant le quart de finale de ce dimanche (21h), la France et l’Afrique du Sud ont lancé les hostilités. Les deux équipes se lancent en effet des piques via les différentes conférences de presse et après Rassie Erasmus qui a accusé les Français de simulation, c’est William Servat qui a répliqué en qualifiant les Sud-africains de violents.

Ça commence à sentir la poudre. A quelques jours d’un choc très attendu, la pression monte entre la France et l’Afrique du Sud, avec un jeu médiatique qui s’est mis en place ces derniers jours. Et si les Springboks sont bons dans cet exercice, les Français ne semblent pas être en reste.

« On connaît l’intensité et la violence que peuvent mettre les joueurs sud-africains dans une rencontre »

Lorsqu’il a été questionné sur le jeu de sud-africain, William Servat a en effet pesé ses mots. « On connaît l’intensité et la violence que peuvent mettre les joueurs sud-africains dans une rencontre » a déclaré le coach des avants du XV de France. « L'Afrique du Sud est une équipe qui marque ses adversaires, une équipe très dense et très costaud. Évidemment que la rencontre sera d’une intensité assez rare, comme ça avait été le cas à Marseille. J’espère qu’ils ont prévu un bon staff médical, car les joueurs faisaient la queue pour le protocole commotion ».

« C'est un sport de collision et nous adorons les collisions »

Présent en conférence de presse ce jeudi, Mbongeni Mbonambi a répondu aux propos de Servat. « C'est la première fois que j'entends ça mais bien sûr qu'en tant que Sud-Africains, cet aspect physique fait partie de nous » a lancé le talonneur sud-africain. « Nous allons clairement nous appuyer là-dessus. Nous allons nous exprimer en tant que Sud-Africains. C'est un match de rugby, c'est un sport de collision et nous adorons les collisions. Je ne pense pas qu'ils reculeront. Mais encore une fois c'est un match de rugby, un sport de collision et c'est une chose que nous adorons ».

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