Rugby : Adoubé par Antoine Dupont, il entre dans la légende du Stade Toulousain
Romain Amalric -
Journaliste
Journaliste depuis 20 ans, je suis homme de terrain de Canal+ sur le Top 14 et la ProD2 et correspondant pour Radio France

Ce dimanche contre Exeter, en quart de finale de Champions Cup, le Stade Toulousain va jouer son 200e match de Coupe d’Europe (ou Champions Cup) de son histoire. Ce sera également le 50e pour Cyril Baille, pilier gauche international charismatique de la maison Rouge et Noirs.

Le calcul est simple, Cyril Baille a déjà participé à un quart des matchs européens du Stade Toulousain. Un monument donc dans l’effectif actuel des Champions de France. Mais finalement pas une exception au sein de l’écurie quand on sait que ses coéquipiers de première-ligne Julien Marchand ou Dorian Aldegheri sont également proches de leur cinquantième, et surtout au regard des statistiques de l’actuel staff toulousain composé de Clément Poitrenaud, entraîneur des arrières (96 matchs européens), ou Jean Bouilhou, responsable de la touche (85 matchs). « C’est un moment particulier qu’on souhaite évidemment marquer, explique le manager Ugo Mola. C’est énorme. Mais autour de lui il y a des coachs qui ont joué 96 matchs pour certains, ou qui ont gagné cette compétition. Le club a toujours de l’appétence pour cette compétition, depuis le premier titre.  Mais quand tu fais 50 matchs européens avec le maillot du Stade Toulousain, tu peux considérer que tu es un joueur qui a compté ».

« Une fierté » pour Cyril Baille

Dans l’histoire du Stade Toulousain, l’aventure européenne a une place importante, et nombreux sont les joueurs du club à avoir dépassé le score des 50 matchs dans leur carrière. Mais Cyril Baille n’a que 30 ans et encore de belles années à briller sur les terrains de Champions Cup. « Ce n’est pas anodin, confirme son ami Antoine Dupont. Cela montre une longévité, un maintien au haut niveau, mais le connaissant, c’est plus le nombre de coupe que le nombre de sélection qui lui importe ». Pour l’intéressé, le symbole est fort surtout parce que cela se joue avec le maillot du Stade Toulousain sur les épaules. « C’est surtout important de le vivre dans ce club, explique Cyril Baille. C’est mon club de cœur, le club que j’ai toujours supporté depuis que je suis tout petit. Et d’arriver à 50 sélections, ça me procure beaucoup d’émotion. C’est une immense fierté pour moi ». Pour Cyril Baille, qui sera bien évidemment titulaire dimanche contre Exeter, l’essentiel sera désormais de gagner ce cinquantième match, et pourquoi pas revivre l’émotion de ce qui reste son « meilleur souvenir », être « champion d’Europe » !

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