Si le RCT s’est imposé dans les arrêts de jeu contre les Wasps, Bernard Laporte a cru que l’aventure européenne des Varois allait bel et bien se terminer dimanche.
Si le Rugby Club Toulonnais a remporté les trois dernières éditions de la Coupe d’Europe, les Varois ont bien failli passer à la trappe dès les phases de poules. Mais l’essai de Drew Mitchell en fin de match contre les Wasps dimanche (15-11) permet à Mourad Boudjellal et Bernard Laporte d’y croire encore. Après la rencontre, l’entraîneur du RCT avoue qu’il pensait que la campagne européenne allait bien s’arrêter dimanche.
« J'ai bien cru que c'était fini ! »
« J'ai bien cru que c'était fini ! Mais au moins il y a ça, cette envie d'exister, de ne jamais rompre. Ce sont des émotions fortes mais on s'en passerait, je préfèrerais qu'on tue le match avant. Mais quand tu laisses 10 points au pied, tu le traînes comme un boulet, on ne se détache jamais et après ils s'accrochent. J'étais certain que si on marquait un autre essai en première période on passait 30 points. Mais c'est comme tous les jeux, comme à la pétanque ou aux cartes, quand tu as le jeu et que tu ne le prends pas, tu risques de perdre. Mais je suis fier de l'état d'esprit des joueurs, ils donnent tout. On n'est pas assez consistant dans toutes les phases de jeu, mais l'important est d'avoir gagné, cela nous permet d'exister, de rêver. A Bath ? Si tu gagnes tu es qualifié, mais si tu veux jouer chez toi le quart il faut gagner le bonus. Ce ne sera pas simple, mais il n'y avait rien de simple dans cette poule », avoue Bernard Laporte.