Rugby : Accusé de dopage, un ancien capitaine du XV de France est prêt à porter plainte !
La rédaction

Mis en cause dans l’ouvrage de Pierre Ballester, « Rugby à charges, l’enquête-choc », Jean-Pierre Rives a confié à RMC qu’il envisageait de porter plainte.

L’ancien capitaine du XV de France Jean-Pierre Rives a contacté RMC personnellement pour s’insurger des accusations de dopage évoquées dans le livre de Pierre Ballester, « Rugby à charges, l’enquête-choc ». « Je suis accusé de dopage et il y a même un monsieur, que je ne connais pas (Hubert Vidalin, ndlr), qui m’a vu prendre des cachets dans les vestiaires avant un match international, soi-disant. Ce que je ne comprends pas, c’est que je ne connais pas ce monsieur. Je ne parle pas de Pierre Ballester, lui, ce n’est qu’un journaliste, il ne fait que répéter ce qu’on lui dit. Je ne sais pas qui est ce monsieur, il était soi-disant à l’époque dans le staff de Clermont. Je ne veux pas occulter le dopage dans le sport mais on est toujours entouré de frustrés. Si ce monsieur a des problèmes personnels dans sa famille, je n’y suis pour rien et je le regrette pour lui. Mais dire des choses aussi graves, ça me dérange. Mon petit garçon, qui a 10 ans, me dit : "Papa, tu t’es drogué ?" Et ça, ça me dérange beaucoup », a-t-il confié. 

« JE VAIS DÉPOSER PLAINTE »

Et Rives de poursuivre. « Je trouve que le rugby doit réagir violemment. Qu’il y ait des gens qui prennent des substances, je ne sais pas. Mais ce n’est pas une culture dans le rugby. Nous, on se dopait à l’amitié, au sens commun. Comme ils vont sortir un livre, c’est bien de faire un petit scandale et d’accuser tout le monde, je comprends. Je ne sais pas ce qui prend à ces gens de vouloir exister en disant qu’on distribuait des pilules, que c’était quelque chose d’organiser. C’est faux. Il faut que la Fédération réagisse. On attend que ce fameux livre sorte mais c’est un pétard mouillé. Moi, je vais déposer plainte. J’ai pris un avocat, qui est un ami et qui connaît bien la chose. Je vais citer ce monsieur, je vais gagner et je vais lui demander des dédommagements. Je trouve ça vraiment pas gentil, pas bienveillant. Et si vraiment il m’a vu prendre des cachets dans le vestiaire, je vais l’attaquer pour non-assistance à personne en danger ! Non mais c’est quoi ces conneries ?! Et là, trente-cinq ans après, il a un retour de mémoire parce que ça fait un peu de buzz… »