Rugby : Urios ne faisait pas l'unanimité à Clermont
Axel Cornic

Ancienne légende de l’ASM Clermont Auvergne, désormais team manager, Aurélien Rougerie n’était pas vraiment pour une arrivée de Christophe Urios, qui a remplacé Jono Gibbes en janvier 2023. Mais quasiment un an après, le sulfureux technicien semble avoir changé les choses, même si les Jaunards sont encore loin de leur faste d’antan.

Véritable personnage du Top 14, Christophe Urios a décidé d’accepter le défi de l’ASM Clermont Auvergne après son échec cuisant à l’UBB. Tout n’est pas encore parfait, mais les Auvergnats commencent tout de même à relever la barre après des années compliquées.

« J’avais un peu de réserve parce que je ne connaissais que l’homme au bord du terrain »

Dans les colonnes de Midi Olympique, Aurélien Rougerie est revenu sur cette arrivée d’Urios et il avoue qu’au départ, il n’était pas forcément un grand fan du personnage. « J’avais un peu de réserve parce que je ne connaissais que l’homme au bord du terrain. Un personnage truculent, exubérant et passionné. Mais j’ai été agréablement surpris par sa méthodologie » a expliqué celui qui a marqué l’histoire de l’ASM de son empreinte et sui est désormais team manager.

« On avait besoin de cette rigueur comme on a pu l’avoir en 2006 quand Vern est arrivé »

« Il est l’homme de la situation. On avait besoin de cette rigueur comme on a pu l’avoir en 2006 quand Vern est arrivé. Nous sommes sur le même schéma » a poursuivi Rougerie, faisant le parallèle avec Jono Gibbes, le prédécesseur de Christophe Urios. « Avec Jono, c’était un peu l’omerta. J’étais nouveau dans ce poste, je ne connaissais pas tout, les relations étaient franchement bonnes mais il n’y avait pas cette méthodologie et cette organisation. Aujourd’hui, la problématique est posée aux membres du « big five » et on trouve la solution collectivement ».