Top 14 : Urios vend la mèche pour son avenir
Arnaud De Kanel

Viré de l'UBB le 15 novembre 2022, Christophe Urios a été nommé entraineur de l'ASM en janvier 2023. Le Montpelliérain de naissance traverse une saison compliquée avec les Jaunards qui ne sont pas encore maintenus en Top 14. Malgré tout, Urios se projette déjà sur la prochaine saison, mettant ainsi fin aux rumeurs de départ. 

Christophe Urios n'a pas tardé à retrouver un banc. Quelques mois après son éviction de l'UBB, l'emblématique entraineur et ancien talonneur a pris les commandes de l'ASM Clermont Auvergne, club mythique du Top 14. Mais cette saison est très délicate pour les Auvergnats qui flirtent dangereusement avec la zone de relégation. Pour autant, Urios se voit continuer l'aventure. 

«Je suis en confiance»

« Si je me sens sous pression ? Non. Je me sens sous pression parce que je ne suis pas content. Mais vous savez, je ne me sentais pas sous pression à Bordeaux non plus… En tout cas je trouve que la relation que nous avons dans le « Big Five » est plus authentique. Encore une fois, on est aligné et aujourd’hui je suis en confiance. Ce n’est pas pour autant que je n’ai pas les yeux ouverts », a déclaré Christophe Urios dans un entretien accordé au Midi Olympique. Le coach de l'ASM se projette même sur la saison à venir. 

«On a besoin de cohésion, d’une vraie identité, d’une vraie culture»

« Ce sera dans la continuité. On a besoin de cohésion, d’une vraie identité, d’une vraie culture… D’une vraie équipe quoi. On ne va pas tout changer, même si les résultats ne sont pas bons. Mais si on regarde en arrière, notre saison aurait pu être complètement différente si on avait mieux géré trois actions. Juste trois : un pick n’go contre Toulon qui se solde sur un en-avant dans les dernières minutes (défaite 27-30 le 18 novembre). Contre Toulouse, on rate cette dernière touche alors qu’on aurait pu aller marquer sur maul (défaite 33-37, le 25 février). Contre Bordeaux, on est devant au score et on manque ce coup d’envoi (défaite 35-40 le 29 décembre), ou même la dernière mêlée du Stade français, qui arrache le match nul la semaine suivante (14-14 le 6 janvier). Avec ces trois ou quatre actions mieux gérées, on serait probablement dans le Top 6, comme ça (il serre les poings, NDLR.). On est sur le bon chemin. Ce qu’il nous faut, c’est une institution forte. Un club fort », a ajouté Christophe Urios. De quoi écarter les rumeurs de départ en fin de saison. 

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