Urios viré, ses proches lâchent d’énormes révélations
Axel Cornic

Julien Laïrle et Frédéric Charrier ont pris les rênes de l’Union Bordeaux-Bègles après la mise à l’écart de Christophe Urios, avec qui ils travaillaient jusque-là. A les entendre, l’annonce du départ du technicien de 57 ans a pris tout le monde de court, puisque l’idée initiale semblait de s’inscrire dans la durée dans le club bordelo-bèglais.

Considéré comme l’un des meilleurs entraineurs de Top 14, Christophe Urios n’occupe désormais plus aucune fonction. L’UBB a en effet annoncé le 16 novembre dernier son départ et c’est désormais le duo formé par Julien Laïrle et Frédéric Charrier qui a pris sa place, chargé de guider l’équipe au moins jusqu’à la fin de la saison.

« Il y a une forme d’incompréhension »

Dans un long entretien accordé à L’Équipe ce vendredi, Charrier et Laïrle sont revenus sur les circonstances autour du départ de Christophe Urios et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ont été surpris. « Il y a une forme d’incompréhension » a confié Julien Laïrle. « Quinze jours plus tôt, avant la défaite à Pau (33-7), nous étions en train de négocier une prolongation. Nous avions rencontré Arthur Iturria en compagnie de Christophe et du président Laurent Marti. Forcément tu te projettes sur la suite ! Puis nous rentrons de vacances et Christophe est viré ! ».

« Tu n’imagines pas une seconde que tout va s’arrêter en fin de saison ! »

« Quand tu reçois un joueur du calibre d’Iturria (qui va finalement rejoindre Bayonne la saison prochaine), tu n’imagines pas une seconde que tout va s’arrêter en fin de saison ! Voilà pourquoi c’est l’incompréhension qui prédomine » a poursuivi Frédéric Charrier. « A mon retour, j’ai eu besoin de m’entretenir avec le président, même si ça n’a pas éclairé grand-chose… Mais je lui ai dit que s’il souhaitait qu’on change tout, il devait aussi nous virer. J’avais aussi besoin de parler avec les joueurs. Ils ont reconnu que la situation était très compliquée. Mais ils ont montré qu’ils souhaitaient continuer avec nous, qu’ils ne voulaient pas tout changer non plus ».

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