XV de France - Wardi : «Quand on porte le maillot, on est habité par quelque chose»
Romain Amalric -
Journaliste
Journaliste depuis 20 ans, je suis homme de terrain de Canal+ sur le Top 14 et la ProD2 et correspondant pour Radio France

Probable titulaire en équipe de France au poste de pilier gauche en l’absence de Cyril Baille, Reda Wardi sent que l’équipe progresse crescendo vers le premier match face aux All Blacks. Le Rochelais ne cache pas sa joie de faire partie du groupe et de porter le maillot des Bleus.

Reda, quel est l’enseignement principal de cette victoire aux Fidji ? Avant le match, on s’était dit qu’il fallait être très sérieux dans tout ce qu’on allait entreprendre. Pour la confiance, c’était important pour nous de gagner ce match. Surtout face à cette équipe qui est très agressive, très combattante. On savait que ce serait important d’être présent dans ces phases-là. Donc l’objectif est atteint.

« Un rêve pour chaque joueur »

L’approche de la liste des 33 a motivé l’équipe ?
En tant que joueur, on se doit de tous se respecter quand on porte le maillot de l’équipe de France. On se doit de se donner à fond. Bien sûr que la liste a poussé tout le monde à se dépasser. C’est quand même un rêve pour chaque joueur de participer à la Coupe du monde. A chaque fois qu’on porte le maillot, on est habité par quelque chose. Mais de toute façon, ça reste un groupe de 42 qui a bien bossé depuis le début. Dans la liste définitive ou pas, on ne sait jamais de quoi la Coupe du monde sera faite. Il faut rester focus, concentré, même pour ceux qui ne restent pas.

La préparation est longue. Te tarde-t-il que la Coupe du monde démarre enfin ?
Oui, c’est sûr. La préparation est longue mais on est obligé de passer par là pour être prêt, surtout qu’on a un très gros premier match. C’est important de passer par toutes ces étapes-là, et notamment tous ces matchs amicaux pour arriver vraiment prêt.

« On est dans un rebond physique »

Comment te sens-tu physiquement ?
Actuellement, je pense qu’on est dans un rebond physique. On commence à sentir les effets de la préparation. On se sent mieux physiquement. Ça se voit au fur et à mesure des matchs amicaux. On se sent mieux, on marque les équipes au fil du match. On est bien.

Toute la France est derrière vous. Ressentez-vous cet engouement ?
Franchement, l’ambiance dans les stades est énorme. A Saint-Etienne c’était chaud. A Nantes, c’était top. En plus pour les mecs comme moi qui jouent à La Rochelle, le fait d’entendre des "Allez La Rochelle", c’était top.

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